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      • Mondial espoirs : les réactions à chaud de Hardy et Le Bon

      • Publié le 01/10/2010
          • L’équipe de France a réalisé un très bon Mondial Espoirs, sans toutefois rééditer la performance de l’an dernier (Romain Sicard vainqueur), mais elle a mené Arnaud Demare, 19 ans, à la cinquième place, derrière les ténors Michael Matthews (Australie), John Degenkolb (Allemagne), vainqueur de deux étapes au Tour de Bretagne, Taylor Phinney (Etats-Unis), déjà sacré champion du monde contre la montre, et le Canadien Guillaume Boivin, vainqueur de deux étapes de la Mi-Août bretonne.
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          •  Mondial espoirs : les réactions à chaud de Hardy et Le Bon
          • Les deux coureurs de l’équipe Bretagne-Schuller, Johan Le Bon et Romain Hardy, ont joué les équipiers modèles.
            Le Bon, qui n’était peut-être pas tout à fait remis de son contre-la-montre de mercredi, a déclaré à chaud : « Je ressens une petite déception. J’aurais voulu tenir un tour de plus. C’était un parcours difficile et comme je ne me sentais pas super, je me suis sacrifié au milieu de la course pour la durcir. On était marqué ! Mais au final, on obtient un bon résultat. On peut être satisfait de la course de l’équipe de France. »
            Romain Hardy a été le dernier homme à emmener le sprint pour Arnaud Demare. « J’ai tout donné pour lui, a expliqué le Normand sur la ligne. On a cru qu’il monterait sur le podium et c’est peu frustrant. On a eu du mal à s’organiser mais Tony Gallopin, qui était déjà sorti seul à deux reprises, a emmené le dernier kilomètre. J’ai pris le relais aux 400 mètres et je l’ai laissé à 250. On a fait ce qu’on a pu. Hélas, dans les trois derniers tours j’ai dû changer deux fois de vélo, prendre le mulet puis reprendre le mien à cause du guidon qui se desserrait. C’est dommage car j’étais bien. Tout le monde redoutait le final, c’est pourquoi ça n’a pas roulé dans les cinq premiers tours. Si toute la course s’était déroulée aussi vite que les quatre derniers tours, on aurait peut-être pu faire la différence. »
             

            Source Jean François Quénet

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