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      • Paris-Nice : Manu Hubert veut son étape

      • Publié le 08/03/2014
          • Il veut jouer les francs-tireurs. Emmanuel Hubert, le boss de l’équipe Bretagne-Séché Environnement tire un premier bilan de la saison. Outre les bonnes individualités, le nouveau patron de BSE souligne le travail collectif et la bonne dynamique depuis deux mois de compétitions. Une semaine après la première victoire à la Classic Sud-Ardèche, la formation bretonne s’apprête à disputer la Course au Soleil. Meilleurs que l'an passé, les coureurs y vont plus libérés.
          • Paris-Nice : Manu Hubert veut son étape
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            Quel bilan tirez-vous après ces deux premiers mois de courses ?

            Notre début de saison est bon. Je ne m’attendais pas à aussi bien ! De nombreux coureurs marchent. Les individualités fonctionnent. Mais le plus important, encore, c’est le collectif. Et justement, depuis le début de l’année, cela ne tourne pas autour d’un seul coureur. Ce qui peut être dommageable, parfois, dans une équipe sportive, c’est lorsque tout tourne autour d’un seul athlète, tout retombe sur lui. Là, nous avons plusieurs coureurs à notre arc et c’est ce qui donne cette bonne
            dynamique.

            On a également vu de belles individualités et progressions.

            Oui ! La plus belle satisfaction, ou plutôt belle progression car nous savions qu’il avait du potentiel, c’est Eduardo Sepulveda. Mais ce n’est pas le seul. Nous avons des valeurs sûres. Florian Vachon par exemple mais aussi Armindo Fonseca qui réalise un beau début de saison après avoir fait du très bon boulot cet hiver, ça paye. Il n’a pas gagné à la Classic Sud-Ardèche, il aurait dû. Mais la victoire reste dans l’équipe, c’est l’essentiel. Il est certain qu’Armindo – si tout va bien et qu’il n’y a pas de chute ou autre – peut jouer la gagne sur une étape de Paris-Nice.

            Cette première victoire qui est arrivée une semaine avant Paris-Nice peut impacter les coureurs ?

            Oui, c’est toujours bon. On a été une première fois libéré au début de la saison en apprenant la sélection pour le Tour de France et Paris-Nice. En décrochant une victoire juste avant Paris-Nice c’est une deuxième libération. Les gars auront moins la pression de devoir absolument gagner. Je suis certain qu’ils auront beaucoup plus d’ouvertures et d’opportunités en abordant Paris-Nice plus libre d’esprit. Ce qui n’empêchera aucunement d’essayer de gagner une étape. 

            Quel va être votre plan sur Paris-Nice ?

            Pour l’instant la concentration est primordiale. L’appétit vient en mangeant. Nous allons jouer les francs-tireurs sur certaines étapes et tout faire pour être aux avant-postes. Pour gagner des étapes, c’est certain qu’il faudra être devant. Il y aura des arrivées au sprint également. Là, j’espère que Romain Feillu fera parler la poudre et qu’il retrouvera le bon niveau qu’on lui connaît. Pour les sprints d’étapes plus difficiles, nous aurons deux cartes à jouer : Armindo Fonseca et Florian Vachon. Pour le général, cela paraît plus compliqué mais nous protègerons Eduardo Sepulveda. Christophe Laborie jouera ce rôle essentiel de protection, aussi bien pour les sprinteurs que pour Eduardo. Enfin, il y a les francs-tireurs : Anthony Delaplace, Florian Guillou et Brice Feillu.
             
             

            Rappel de la composition pour Paris-Nice

            Anthony Delaplace
            Brice Feillu
            Romain Feillu
            Armindo Fonseca
            Florian Guillou
            Christophe Laborie
            Eduardo Sepulveda
            Florian Vachon

             

            Source équipe BSE
             

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