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      • Paris-Roubaix : Ladagnous et Turgot : La révolution française

      • Publié le 05/04/2013
          • Si Fabian Cancellara apparaît, selon le mot de Christian Prudhomme, comme « le personnage central de Paris-Roubaix », de préférence à « favori » tant L’Enfer du Nord, pavé de mauvaises intentions, s’accommode mal d’un scénario écrit à l’avance, deux Français - au moins - ont de légitimes ambitions de damer le pion au Suisse, vainqueur du Tour des Flandres.
          • Respectivement 5e et 8e à Oudenaarde, Matthieu Ladagnous (FDJ) et Sébastien Turgot (Europcar) étaient aussi les protagonistes de la course pour les places d’honneur, voilà un an, derrière l’intouchable Tom Boonen, blessé et absent cette année.

            Deuxième de Paris-Roubaix 2012, Turgot s’est inscrit comme le premier Français sur le podium de la classique nordiste depuis la victoire de Frédéric Guesdon en 1997 alors que dans le final, Ladagnous semblait le plus en jambes pour réaliser une telle performance. Mais le Palois, 12e, a perdu ses illusions sur crevaison dans le dernier secteur pavé. « J’en garde des regrets, souligne-t-il à un an d’intervalle. C’est dommage de crever si près de l’arrivée. Mais c’est en cela que Paris-Roubaix est spécial. Il faut de la réussite. J’espère que cette année, elle va tourner en ma faveur. »

            « Ce jour-là, j’ai compris que Paris-Roubaix était une course pour moi et que je pouvais envisager de la gagner un jour », signale Turgot, dont la constance dans les classiques indique bien que sa performance d’il y a un an n’était pas due au hasard : 18e du Circuit Het Nieuwsblad, 15e de Milan-San Remo, 12e d’A Travers les Flandres, 10e du GP E3 et 8e, donc, du Tour des Flandres selon une progression notable à chaque sortie depuis le début de saison. « En reprenant l’entraînement cet hiver, raconte le Nantais, je ne me projetais pas vers le Tour de France ou des objectifs lointains. Toute ma préparation est basée sur les classiques. Je ne pense qu’à ça. Je sais que ce n’est pas facile de gagner face à des coureurs comme Cancellara, mais l’essentiel est savoir que je suis en grande condition à l’approche de Paris-Roubaix. »

            Ladagnous y fait écho : « Physiquement, je suis bien, et mes prestations à Gand-Wevelgem (6e) et au Tour des Flandres (5e) m’enlèvent de la pression. J’ai déjà réussi mes classiques. Mentalement aussi, je suis prêt pour Paris-Roubaix. Y obtenir un grand résultat couronnerait mon bon début de saison. »

            « Sur Paris-Roubaix, enchaîne le coureur de la FDJ, un problème peut survenir à tout moment, mais si rien ne lui arrive, Cancellara sera dur à battre. » En prenant le départ à Compiègne, Ladagnous se souviendra qu’à quelques mètres de la place du château, au bout de l’avenue Royale, au terme de la troisième étape du Tour de France 2007, il avait résisté au retour du peloton, rendu possible uniquement par une accélération du porteur du maillot jaune, vainqueur ce jour là devant les sprinters. C’était Fabian Cancellara, sur qui tous les regards seront à nouveau braqués dimanche.

            En cette même année 2007, Ladagnous avait découvert Paris-Roubaix – et remporté les Quatre Jours de Dunkerque, qui annonçaient ses prédispositions pour les courses du nord de la France. « Les pavés, ça m’avait plu tout de suite, se souvient-il. Je m’y sens à l’aise. Tout jeune, avant même que je courre sur ces routes, deux courses me faisaient rêver : Paris-Roubaix et Paris-Tours. Ce sont les deux classiques remportées par Frédéric Guesdon. Coureur dans son équipe, j’ai appris l’importance des placements à certains endroits de la course. J’ai disputé plusieurs Paris-Roubaix pour l’épauler et ça m’a fait progresser. »

            Désormais, le dernier vainqueur français de la reine des classiques est directeur sportif auprès de Marc Madiot. Et la révolution française est en marche parce qu’elle ne se limite pas à Ladagnous et Turgot. Yoann Offredo (FDJ), Damien Gaudin (Europcar), Arnaud Petit (Cofidis) et Sylvain Chavanel, qui a désormais les mains libres chez Omega Pharma-Quick Step, ont la même intention de déjouer les plans de l’horloger suisse, jusqu’ici très ponctuel cette saison.

            Communiqué de presse ASO

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