Philippe Dalibard dans Le télégramme: la réponse

C’est avec gravité puis consternation que Joël Blévin a pris connaissance de l’article conséquent diffusé ce jeudi matin dans les colonnes du quotidien Le Télégramme. L’interview de Philippe Dalibard retranscrit par Philippe Priser ne peut laisser indifférent et il convient fort logiquement de réagir.

Toutefois, à l’inverse de Philippe Dalibard, Joël Blévin ne souhaite pas étaler au grand jour les très graves dysfonctionnements qui ont émaillé cette saison 2009. De même, en cette période de construction et de préparation de la prochaine saison, le président du directoire de l’équipe Bretagne-Schuller ne se lancera pas dans une réponse « point par point ». Comme dans n’importe quelle entreprise sérieuse, un certain secret professionnel doit être de mise… Et soit dit en passant, dans l’intérêt, d’ailleurs, de M. Dalibard.

Néanmoins, Joël Blévin tient à préciser quelques points indiscutables. Philippe Dalibard est sous contrat avec l’équipe jusqu’au 31 décembre 2009. Il convient de souligner ensuite qu’il a été rappelé à l’ordre à différentes reprises au fil de la saison… Par des dirigeants mais aussi par d’autres encadrants… La décision de ne pas renouveler le contrat de Philippe Dalibard a été comprise, approuvée à l’unanimité des membres du directoire et même saluée par l’ensemble des sportifs qui porteront le maillot Bretagne-Schuller en 2010. Quelques coureurs – et non des moindres - avaient manifesté le désir de quitter notre équipe si Philippe Dalibard conservait la direction sportive du groupe. Philippe Dalibard évoque les championnats de France de St Brieuc à différentes reprises… Oublie-t-il qu’à cette occasion, certains coureurs avaient émis le souhait de ne plus être dirigé par leur directeur sportif, de ne plus être suivi par lui lors des épreuves contre la montre ?

A force de persuasion, le directoire de Bretagne-Schuller est parvenu à temporiser, à ressouder le groupe avant que ne surviennent d’autres problèmes graves. Est-ce sérieux et professionnel qu’un directeur sportif quitte une compétition alors que certains de ses coureurs sont encore en course ? Surtout quand parmi ceux-ci, figurait le plus jeune du peloton professionnel français qui effectuait là ses premières armes…

Dans cette article, Philippe Dalibard précise que « Joël Blévin n’est pas le messie du cyclisme breton » Effectivement… Bien heureusement… Il est seulement un dirigeant bénévole qui donne sans compter de son temps et de son énergie pour que l’équipe professionnelle Bretagne perdure et contribue à former les champions bretons des pelotons de demain. La tâche est ardue et l’intérêt général du groupe passe parfois par des décisions pénibles.

Suite à la parution de cet article, le directoire de l’équipe Bretagne-Schuller et Joël Blévin se réservent bien entendu le droit de donner à cette affaire les suites qui semblent s’imposer

                                                                                           Le directoire de l’équipe Bretagne-Schuller