• Votre courriel
    Votre mot de passe

80 huelgoat.jpg
Sportbreizh, pour le dynamisme du vélo breton
OK
Actualités
      • Tour de Bretagne 2010 : la poussée d’Archimède ?

      • Publié le 28/04/2010
          • Le Tour de Bretagne et son ancêtre le Ruban Granitier Breton cultivent la tradition de révélation des jeunes prodiges russes. Celui de l’an passé, Timofey Kritskiy, 2e au général et vainqueur du contre-la-montre de Douarnenez, est promis à un bel avenir maintenant qu’il a intégré la grande équipe Katusha mais il n’a pas encore démarré sa carrière professionnelle, retardé par une double fracture du tibia en fin de saison dernière.
          • Tour de Bretagne 2010 : la poussée d’Archimède ?
          • Tour de Bretagne 2010 : la poussée d’Archimède ?
          • Tour de Bretagne 2010 : la poussée d’Archimède ?
          • Cette année, l’équipe réserve de Katusha, dénommée Itera-Katusha, semble avoir un nouveau phénomène dans ses rangs en la personne d’Arkimedes Arguelyes Rodriges, 22 ans. Débutant au niveau international, il a remporté la première étape du GP du Portugal, première manche de la Coupe des Nations fin mars. Sur le Tour de Bretagne, il s’est classé 2e derrière Jetse Bol à Jersey et il occupe la première place du classement des grimpeurs.


            « Je suis un bon grimpeur », confirme-t-il. Mais ce qui frappe à première vue, c’est son nom de famille, qui n’a rien de russe. « Mon père est cubain », explique-t-il. Mais il n’a pas appris l’espagnol, tout juste quelques mots d’anglais. Sa mère, Elena, est russe. « Nous sommes de Saint-Pétersbourg », révèle-t-il. Et son coach s’appelle Alexandre Kuznetsov, l’entraîneur historique de Viatcheslav Ekimov et de tous les rouleurs sortis de l’école des sports de l’ancienne Leningrad. « Je viens aussi de la piste », signale Arkimedes, dont le prénom – le même que celui de son père, capitaine de gros navires – rappelle étrangement un physicien grec de Syracuse…

            Marié, il sera bientôt père de famille à son tour. Le mois prochain, est attendu un garçon qui sera prénommé Javier, encore une consonance espagnole. Nikolai Morozov, le vieux sorcier qui veille sur les jeunes pousses détectées par Andreï Tchmil dans le cadre du « Russian global cycling project » (le projet mondial pour le cyclisme russe, qui se cache derrière l’appellation Katusha), se gargarise des origines de sa trouvaille : « Le mélange des races produit les meilleurs athlètes », sourit-il.

            Notre « Archimède » se différencie de la majorité des Russes par son sourire éclatant et quasi permanent. Au matin de la troisième étape, il se délectait du paysage autour de Saint-Malo quand ses coéquipiers restaient calfeutrés dans leur mini-bus. Voilà sans doute le bon client à suivre quand la course approchera Huelgoat et les Monts d’Arrée jeudi !

            Jean-François Quénet


             

Rechercher une actualité
Votre recherche
Page spécialeTaper le début du nom de la page spéciale et choisir dans la liste.
Publiée du
Calendrier
Au
Calendrier

Mentions légales | Designed by diateam | Powered by diasite