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Sportbreizh, pour le dynamisme du vélo breton
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          • La liste officielle des partants pour la 108e édition du Tour de France comprend 184 coureurs, dont le tenant du titre Tadej Pogacar et également les anciens vainqueurs Geraint Thomas (2018), Chris Froome (2013, 2015, 2016, 2017) et Vincenzo Nibali (2014), ainsi que 41 coureurs ayant déjà remporté au moins une étape.
          • Tour de France 2021 , c'est parti pour 3 semaines
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            Cette élite devrait accueillir de nouveaux membres d’ici l’arrivée finale sur les Champs-Elysées le 18 juillet prochain. Une intronisation pourrait même être au programme dès l’arrivée de la première étape entre Brest et Landerneau, où Mathieu van der Poel est attendu comme l’un des grands favoris pour sa première participation au Tour.
            Les candidats à ce premier Maillot Jaune sont toutefois nombreux, qu’il s’agisse de porteurs de maillots distinctifs comme le champion du monde Julian Alaphilippe ou le champion de Belgique Wout Van Aert, mais aussi David Gaudu, Michael Matthews, Sonny Colbrelli, Benoit Cosnefroy, Greg van Avermaet, Peter Sagan ou encore Alejandro Valverde, vainqueur de l’étape partie de Brest en 2008 !

             

            7 Bretons au départ 

             

            Parmi les 33 coureurs français attendus dans le peloton, 7 viennent de Bretagne : Warren Barguil, Elie Gesbert (Arkea-Samsic), Cyril Gautier, Franck Bonnamour (B&B Hotels-KTM), Julien Simon (Total Energies), David Gaudu et Valentin Madouas (Groupama-FDJ). Les deux derniers seront spécialement à domicile sur la première étape, Madouas étant né à Brest tandis que Gaudu a vu le jour à Landivisiau, juste à côté de Landerneau. S’ils avaient vécu en tant que spectateurs passionné le Grand Départ 2008, ils ne sont pas les premiers Brestois au départ du Tour dans leur ville. C’était le cas de Jean-Pierre Genêt, l’un des coéquipiers de Raymond Poulidor en 1974 chez Gan-Mercier. Surtout, lors du premier Grand Départ de Brest en 1952, Jean Malléjac faisait bien partie du peloton qui s’élançait alors vers Rennes, et avait remporté le jours suivant la prime de la combativité, l’innovation de cette année-là. Il a surtout été encore plus performant l’année suivante, portant le Maillot Jaune pendant cinq jours avant de finir 2e derrière Louison Bobet, chronologiquement troisième vainqueur du Tour après Lucien Petit-Breton, Jean Robic et avant Bernard Hinault. S’il n’a pas réussi à rentrer dans ce club des vainqueurs bretons de la Grande Boucle, il reste le Brestois et même le Finistérien ayant obtenu le meilleur résultat de l’histoire. Le peloton passera pendant la première étape à 5 km de son village natal de Dirinon.

             

            Mathieu Van der Poel en hommage à son grand-père. 

             

            C’est l’heure des grands débuts pour Mathieu van der Poel, qui se présente pour la première fois au départ du Tour de France à 26 ans, comme son grand-père Raymond Poulidor l’avait fait en 1962. Le Néerlandais a déjà créé la sensation lors de la cérémonie de présentation d’hier, lui et ses équipiers ayant enfilé un maillot réalisé en hommage au célèbre « pourpre et or » que l’équipe Mercier portait à l’époque. Demain, ce n’est pas par son tricot à l’ancienne mais par la puissance de ses jambes que  Van der Poel pourrait s’attirer des félicitations, en cas de succès au sommet de la côte de la Fosse-aux-Loups. « Hier c’était très émouvant dès la sortie du bus de porter ce maillot, explique le petit-fils fier et conquérant. Et je vais faire toute ce que je peux pour gagner cette première étape, spécialement avec le Maillot Jaune au bout. Mais nous avons reconnu le parcours et le final est beaucoup plus difficile qu’on le croit. Donc il y aura de nombreux scénarios possibles ». Prêt à assumer une pression maximale sur la route de Landerneau, le Néerlandais rappelle surtout qu’il compte vivre une expérience complète : « Je viens surtout pour découvrir le Tour, pas seulement la première étape ! Je veux sentir cette atmosphère unique dans les montagnes et ce serait bien de finir mon premier Tour de France ». Si Van der Poel attire les pronostiqueurs en nombre, deux coureurs de son entourage ont déjà levé les bras sur un grand tour cycliste : Tim Merlier sur le dernier Giro il y a quelques semaines, et Jasper Philipsen sur la Vuelta 2020.

             

            19 ans sépare le benjamin du Tour et le doyen.

             

            Les 184 coureurs du peloton représentent un total de 27 nationalités. Les Français sont comme d’habitude les plus nombreux avec 33 coureurs (vs 39 en 2020), suivis des Belges (22), des Espagnols (17), des Néerlandais (14), des Allemands (12), des Danois (11), des Australiens et des Anglais (10), puis des Italiens (9). L’équipe Bahrain-Victorious aligne le plus jeune d’entre eux, Fred Wright, âgé de 22 ans, tandis que le doyen du peloton reste comme les deux années précédentes Alejandro Valverde, du haut de ses 41 ans. L’Espagnol, qui prend le départ du Tour pour la 13e fois, n’atteindra pourtant jamais le record de Sylvain Chavanel avec 18 participations, un défi qui semble aussi difficile pour Mark Cavendish et Tony Martin (12e participation), et même pour Pierre Rolland et Imanol Erviti, tous deux dans le peloton du Tour pour la 11e fois. Les nouveaux venus sur le Tour de France sont 45, Victor de la Parte étant le plus âgé à 35 ans. Et parmi eux, 9 n’ont jamais connu un grand tour cycliste, dont Mathieu van der Poel. 

             

            Gaudu espère être dans le coup 

             

            C’est dans une configuration atypique que se présente l’équipe Groupama-FDJ, avec des objectifs partagés entre leur leader pour le classement général David Gaudu, des étapes dans le viseur d’Arnaud Démare au sprint et d’autres qui seront ouvertes à de solides franc-tireurs comme Valentin Madouas par exemple. Pour Gaudu, c’est l’enjeu d’une étape à domicile qui donnera le coup d’envoi de son grand défi : « C’est excitant d’être à la maison et c’est une chance. J’espère être dans le coup demain, ne pas perdre de temps sur les autres et même aller chercher un beau résultat là-haut. La montée à la Fosse aux Loups n’en finit pas, elle va en surprendre plus d’un, surtout que c’est assez étroit au moment d’aborder cette côte. Pour le reste, on fera déjà les comptes en se présentant au pied des montagnes ». A ce stade, c’est peut-être le compteur personnel d’Arnaud Démare, déjà double vainqueur d’étapes sur le Tour, qui aura évolué : « La déception ce serait de ne pas en gagner une, parce qu’il y a de la place pour moi. Mais il ne faut jamais négliger la difficulté de remporter une seule étape. Il y aura une première occasion à Pontivy, sur un final tortueux et où ce sera nerveux, il faudra être très vigilant. En tout cas je n’ai jamais eu une si belle équipe sur le Tour et j’ai de bonnes sensations »

             

            Cosnefroy : " 2 étapes comme des épreuves d'un jour."

             

            Les perspectives d’avant-Tour changent aussi du côté d’AG2R-Citroën, qui ne poursuit plus d’objectif de podium final depuis le départ de Romain Bardet, mais où l’on espère toutefois qu’Aurélien Paret-Peintre et Ben O’Connor restent concentrés sur le classement général. En revanche, les ambitions sont multiples sur le terrain des étapes : « Si l’on enlève les chronos, il reste 19 étapes que nous regardons comme 19 chances de gagner », explique Vincent Lavenu. Et la chasse aux bouquets commencera bien dès la première, avec deux ambitieux qui sont Benoit Cosnefroy et Greg van Avermaet. « Nous n’avons pas encore décidé lequel de nous deux serait privilégié, reconnaît le Français. En tout cas je vais prendre les deux premières étapes comme des courses d’un jour, et j’aime bien cet état d’esprit, ne rien calculer. Je suis loin d’être le seul candidat pour l’arrivée à Landerneau : il y a des puncheurs-sprinteurs comme Colbrelli ou Matthews, des favoris du classement général qui ne voudront pas lâcher de temps, et bien sûr des costauds des bosses. Il va donc falloir être très inventif, avoir du feeling en plus de très bonnes jambes. Cela passera aussi par une belle course collective car le placement sera très important pour aborder la côte. Mieux vaut avoir un coup d’avance »

             

             

             

          • Brest ( 29 )
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