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      • Tour de France # 16 : Rui Costa : « Je savais le col de Manse décisif ! »

      • Publié le 16/07/2013
          • Trois ans après la victoire à Gap de son compatriote Sergio Paulinho, Rui Costa s’est imposé en solitaire dans la seizième étape du Tour de France au même endroit.
          • Tour de France # 16 : Rui Costa : « Je savais le col de Manse décisif ! »
          • Le Film de l'Etape

            Rui Costa s’impose en solitaire à Gap

            Photo AFP (Pascal Guyot) - Article publié le 16 juillet 2013Photo AFP (Pascal Guyot) - Article publié le 16 juillet 2013

            179 coureurs prennent le départ de la seizième étape, Thibaut Pinot (FDJ.fr) et Danny Van Poppel (Vacansoleil-DCM) sont non-partants.

            A l’initiative de l’Australien Adam Hansen (Lotto-Belisol), 32 coureurs, dont le Maillot Vert PMU Peter Sagan, se regroupent en plusieurs vagues en tête de course. Dans l’ascension de la côte de la Montagne de Bluye (km 17,5), Valverde (Movistar) et Dan Martin (Garmin-Sharp) reviennent en tête. 

            Hansen et Klöden (RadioShack-Leopard) relancent l’échappée, leurs anciens compagnons sont repris par le peloton avant que 26 coureurs finalement qui se regroupent en tête :

            Adam Hansen (Lotto-Belisol), Philippe Gilbert, Manuel Quinziato (BMC), Laurent Didier, Tony Gallopin, Andreas Klöden (RadioShack-Leopard), Cyril Gautier et Thomas Voeckler (Europcar), Blel Kadri et Christophe Riblon (Ag2R-La Mondiale), Nicolas Roche (Saxo Bank-Tinkoff), Yuri Trofimov (Katusha), Mikel Astarloza (Euskaltel), Rui Costa (Movistar), Jérôme Coppel et Daniel Navarro (Cofidis), Manuele Mori (Lampre-Merida), Peter Velits (OPQS), Ramunas Navardauskas (Garmin-Sharp), Michael Albasini et Cameron Meyer (Orica-Greenedge), Tom Dumoulin (Argos-Shimano), Thomas De Gendt et Johny Hoogerland (Vacansoleil-DCM), Jean-Marc Marino (Sojasun). Arnold Jeannesson (FDJ.fr) est le dernier à revenir.

            L’écart est de 9’25’’ à 50 km de l’arrivée. De Gendt (Vacansoleil-DCM) s’adjuge le sprint intermédiaire de Veynes. Kadri et Sojasun désorganisent l’échappée à 35 kilomètres de l’arrivée.

            Ils sont rejoints au début de l’ascension du Col de Manse par Hansen, lequel est contré par le Portugais Rui Costa qui s’isole en tête de course. Il franchit le sommet avec 48’’ d’avance sur un quatuor formé de Riblon, Coppel, Jeannesson et Klöden.

            Le peloton est secoué par une charge des équipes Katusha et Saxo Bank-Tinkoff. Richie Porte et Christopher Froome mènent un groupe d’une dizaine de coureurs. Laurens Ten Dam (Belkin), cinquième du classement général, est distancé.

            Rui Costa, vainqueur du Tour de Suisse en juin, s’impose en solitaire comme il l’avait fait en 2011 dans la huitième étape jugée à Super Besse. Il devance les Français Christophe Riblon et Arnold Jeannesson.

            Dans la descente du Col de Manse, Contador est victime d’une chute, Froome, dans son sillage évite la chute miraculeusement. Leur groupe coupe la ligne plus de onze minutes après Rui Costa.

            Peter Sagan conserve le Maillot Vert PMU du classement par points.

            L'interview du vainqueur Rui Costa

            Gagner dans le Tour une deuxième étape, est-ce que c’est la même émotion que la première fois ?

            Gagner une fois dans le Tour est compliqué, très difficile parce que le niveau est très élevé. En 2012 je n’avais pas réussi. Ici à Gap, c’est donc ma 2e victoire d’étape dans le Tour, c’est très particulier et ça fera partie de mes journées inoubliables. C’est compliqué d’expliquer ce que j’ai ressenti dans le final quand j’avais course gagnée… Sous la banderole d’arrivée, je voyais la ligne d’arrivée, je savais que c’est pour moi. Et j’ai pris le temps de savourer. Il se passe beaucoup de choses dans la tête pendant ce temps-là, c’est un peu confus. Mais le bonheur est immense.

            Comment avez-vous construit votre victoire ?

            C’est parti très vite, la bagarre a été intense pour fabriquer l’échappée. Ensuite, il  y a eu du vent de côté toute la course, l’allure n’était pas très rapide. Le groupe était conséquent et je craignais surtout Nicolas Roche (Saxo Bank-Tinkoff) qui n’a pas pris de relais. Toute la journée je me suis concentré sur la dernière ascension. Je savais ce que je devais faire. J’y ai tout donné, chaque seconde a été importante. J’avais 40’’ d’avance au sommet et ça m’a permis de bien gérer la descente

            N’est ce pas frustrant que seul Nairo Quintana puisse se consacrer au classement général dans votre équipe ?

            Nairo est vraiment en grande forme mais on ne peut pas trop exiger de lui. C’est son premier tour, il doit encore beaucoup apprendre mais avec la force et la confiance qui l’animent, on va l’aider pour atteindre le podium. Battre Froome ce sera très difficile.

            Mais cela vous maintient au second plan ?

            Le Tour avait très bien commencé pour nous, la première semaine avait été parfaite. Puis il y eut cette étape vers Saint-Amand Montrond, et les bordures. Alejandro Valverde a été victime d’un ennui mécanique, je l’ai attendu et j’ai donc renoncer à ma place au général. Pour moi, le Tour a donc changé ce jour-là. Depuis, je me concentre sur la victoire d’étape. C’est la course qui a décidé mais il y a trois Grands Tours dans la saison, il y a de la place pour tous les coureurs forts de mon équipe.

            Source Sport Média PMU

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