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Tour de Turquie : Filippo Pozzato, une star à la relance
- Publié le 19/04/2013
- L’équipe Lampre-Merida avait gardé une surprise dans sa manche : l’engagement de sa super star, Filippo Pozzato, dans un effectif qui comprend, pour le Presidential Tour de Turquie (21-28 avril), un sprinter, l’Argentin Max Richeze, un lanceur, l’Italien Davide Vigano, un grimpeur, le Vénézuélien Miguel Ubeto, et surtout quatre belles promesses du cyclisme italien avec Elia Favilli, Luca Wackermann, Massimo Graziato et Andrea Palini qui a été l’un des premiers vainqueurs de la saison 2013 au terme de la deuxième étape de la Tropicale Amissa-Bongo, au Gabon, en janvier.
- « Mais pour moi, ce n’est pas un changement de programme, précise Pozzato. J’étais prévu de longue date en Turquie en prévision du Tour d’Italie. »La semaine qui sépare les deux Tours nationaux s’est révélé ces dernières années propice à une mise en jambes productive, sur les bords de la Méditerranée, de la Mer Egée et du Bosphore, pour la course rose que l’ancien vainqueur de Milan-San Remo avait dû abandonner, la mort dans l’âme, l’an passé, au matin de la dixième étape, à cause d’une fracture du scaphoïde alors qu’il courait pour Farnese Vini.« J’espère que le Tour de Turquie va me permettre de me relancer après une campagne de classiques au cours de laquelle je n’ai pas marché et je ne comprends toujours pas pourquoi », prévient le Vénitien.Il avait pourtant parfaitement entamé la saison sous ses nouvelles couleurs en remportant le Trophée Laigueglia, épreuve italienne d’ouverture, en février, et confirmant son bon état de forme par une deuxième place à la Roma Maxima début mars. Mais sa meilleure place dans une classique, 22e à Paris-Roubaix (le pire résultat pour l’Italie dans l’Enfer du Nord depuis 1964 !), ne peut évidemment pas satisfaire celui qui terminait 2e du Tour des Flandres derrière Tom Boonen il y a un an.Grand voyageur, Pozzato se dit curieux de découvrir la Turquie dont il a entendu monts et merveilles par les coureurs qui ont disputé le TUR au cours de ces cinq dernières années.« Je suis à la fois un cycliste traditionnel, qui aime par-dessus tout les classiques, et un homme moderne qui adore explorer de nouveaux horizons, surtout ceux qui se situent à l’Est de l’Europe, signale l’Italien. L’Asie me fascine. »D’Alanya à Istanbul, il va en prendre plein les yeux tout en essayant de savoir ce qu’il a réellement dans les jambes.Pour plus d’informations www.tourofturkey.org
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