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      • Barguil: "Le Turini ? Une vraie étape du Tour !"

      • Publié le 06/03/2019
          • Après des arrivées jugées en altitude à La Madone d’Utelle (2016), au col de la Couillole (2017), à la station de la Colmiane (2018) ou un peu plus loin à la Montagne de Lure (2009, 2013), le peloton de Paris-Nice vivra cette année une explication majeure sur les pentes menant au col de Turini, à la veille de l’arrivée finale.
          • Barguil: "Le Turini ? Une vraie étape du Tour !"
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            Le col de Turini, c’est le premier grand rendez-vous de la saison. Tous les pilotes de rallye s’accordent sur ce sujet. Fréquenté depuis les années 60 par le rallye de Monte-Carlo en ouverture du championnat du monde, la montée en est même devenue l’une des spéciales les plus décisives, et les « nuits du Turini » se distinguent comme l’un des moments de convivialité les plus ambiancés de tout le circuit mondial en dépit des températures négatives. Mais cette année, ce sont les cyclistes qui se hisseront jusqu’au col, à la force des mollets et dans le sens inverse des bolides tractés par une puissance de 400 chevaux. Vainqueur à huit reprises du « Monte Carl’ » et cycliste à ses heures, Sébastien Loeb avoue en fin connaisseur des lieux qu’il « préfère largement monter en auto », ce qui lui permet de taquiner les 90 km/h de moyenne. Le 16 mars prochain, pour l’étape reine de l’édition 2019 de Paris-Nice, l’allure sera à coup sûr plus modérée tout au long des 14,9 km d’ascension, à une pente moyenne de 7,3 %.

            Mais les données topologiques globales ne décrivent que partiellement la difficulté de cette échéance pour les coureurs de Paris-Nice, selon le responsable de l’épreuve, François Lemarchand : « Il s’agit d’une montée très irrégulière, avec des passages très raides et d’autres moins exigeants. C’est aussi une route avec des lacets très serrés, et c’est d’ailleurs ce qui la rend spectaculaire pour le rallye. En réalité, la plus grande difficulté c’est qu’à ce stade de la saison, les coureurs n’ont aucune référence sur une ascension aussi longue et après déjà six jours de compétition qui s’annoncent intenses. Est-ce que les tout meilleurs grimpeurs seront déjà en mesure de mobiliser à plein leurs qualités ce jour-là ? On peut l’imaginer parce qu’en moyenne ils préparent de mieux en mieux les courses de début de saison, mais ce n’est pas certain ».

             

            Warren Barguil: "C'est plus dur que La Couillole, plus dur que La Madone d'Utelle. Une vraie étape du Tour"

             

            Le travail préalable à cette grande bataille, Warren Barguil fait partie de ceux qui l’ont effectué avec application. Le grimpeur breton s’est même offert le meilleur temps sur la montée parmi les membres de la communauté Strava, devant Romain Bardet qui avait visité le site quelques jours plus tôt. « C’est important de faire ce repérage, et j’ai aussi fait toute l’approche parce qu’avant, nous aurons la côte de Pélasque, et au total une étape de 4600 mètres de dénivelé, explique le maillot à pois du Tour 2017. On est vraiment sur un col de haute-montagne, puisque nous terminerons quand même au-dessus de 1600 mètres ». Conscient du statut de cette étape décisive, Barguil table sur Turini pour lancer de la meilleure manière sa saison : « si l’on compare aux années précédentes, je pense que c’est par exemple plus dur que la Couillole et plus dur que la Madone d’Utelle, où je suis retourné récemment aussi. C’est irrégulier mais il n’y a quand même pas beaucoup de moments de répit. C’est une vraie étape du Tour. »

             

            Bien entendu, tous les spécialistes se fixeront l’objectif d’associer leur nom au col de Turini, comme Richie Porte l’avait fait au col de La Couillole il y a deux ans sur un coup de force de premier ordre. L’Australien, qui évoluera à nouveau en voisin pour le week-end final de Paris-Nice, pourrait pourquoi pas être en mesure d’aller y chercher un troisième titre sur l’épreuve. Le nouveau leader de l’équipe Trek ne s’interdit en tout cas aucune ambition, derrière un discours prudent : « Puisque j’habite Monaco, le col de Turini fait partie de mes montées du quotidien à plusieurs périodes de l’année, mais pas vraiment en hiver parce que c’est souvent enneigé. C’est une belle montée et j’suis content que Paris-Nice se joue là-bas. En réalité je pense que le col de Turini me convient encore mieux que la montée à La Couillole. Elle est longue et ce n’est jamais facile, même si les cinq derniers kilomètres sont plutôt réguliers. Mais sur Paris-Nice, on ne sait jamais si les prétendants au classement général se présenteront intacts sur l’étape-reine ». Manifestement, Porte se souvient qu’il n’était plus dans le jeu pour la gagne au matin de l’étape de La Couillole, après avoir perdu plus de 14 minutes dès le deuxième jour de course. Paris-Nice peut se perdre toute la semaine… et certainement se gagner au Turini.

             

            Le Turini sur le Tour de France

            Le col a été franchi à trois reprises par le peloton de la Grande Boucle :

            - 1948 : San Remo > Cannes (L.Bobet en tête au sommet, puis vainqueur de l’étape)

            - 1950 : Menton > Nice (J.Robic en tête au sommet, F.Kubler vainqueur de l’étape)

            - 1973 : Embrun > Nice (V.Lopez-Carril en tête au sommet, puis vainqueur de l’étape)

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