
Il passe la ligne en levant les bras et en hurlant... Près du camion de l'équipe de Bretagne, loin du luxueux bus de l'équipe Léopard, Benjamin Le Montagner avoue avoir très bien préparé son affaire et revient sur cette étape qui marquera les organismes mais aussi l'histoire du Tour de Bretagne.
Benjamin, comment était ce dernier tour sous le déluge de Vannes ?
"On ne calcule même pas, ça va tellement vite, je ne me rendais pas bien compte de ce qui se passait. A un tour de l'arrivée, j'ai commencé à y croire mais je voyais le peloton qui rentrait derrière ! Et le sprint est arrivé et je sais qu'au sprint je suis assez bon. Je me suis calé dans la roue des étrangers... Je ne sais même pas quoi dire, c'est super !
Vous aviez pu en garder sous la pédale ?
"J'étais le seul Breton devant, du coup, je n'avais pas trop à rouler non plus et je me suis réservé pour le sprint. C'est vrai que c'est l'un de mes points forts, l'une de mes qualités et ensuite au sprint, je suis passé !"
Demain jeudi, direction St Méen... Comment est cette étape ?
"Assez dure... Ce sera venteux ! Le petit frère aimerait gagner mais je suis là aussi. On ne va pas le laisser faire comme ça, on n'a pas le même maillot !" (rire)
Et ensuite ?
"Il y a aussi cette splendide étape de Dinan... C'est chez moi et je connais tous les pavés !" (rire)
Photo Jean-Marc Magic Seigner
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