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      • Décision de l’AMA et de l’USADA de se retirer de la Commission Indépendante : Réponse de l’UCI

      • Publié le 17/01/2013
          • Rien ne va plus entre l’UCI (Union Cycliste Internationale) à la veille des aveux de l'américain Lance Armstrong. L'instance internationale exprime en effet ses regrets quant au fait que l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) et l’Agence Américaine de lutte contre le dopage (USADA) aient indiqué qu’elles ne participeront pas à la Commission Indépendante...
          • L’UCI s’associe aux membres de la Commission Indépendante pour exprimer ses regrets quant au fait que l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) et l’Agence Américaine de lutte contre le dopage (USADA) aient indiqué qu’elles ne participeront pas à la Commission Indépendante mise sur pied pour examiner les allégations formulées à l’encontre de l’UCI concernant la récente décision motivée de l’USADA à propos de Lance Armstrong et de l’équipe United States Postal Service (USPS).
             
            A titre d’information, l’AMA avait suggéré à la fin de l’année dernière que l’UCI accorde une amnistie aux coureurs prêts à venir témoigner devant la Commission. L’UCI a expliqué à l’AMA que toute amnistie accordée par l’UCI n’aurait qu’un effet limité puisque le CIO, les agences nationales de lutte contre le dopage, les sponsors et les autorités pénales pourraient, comme il a été constaté dans le cas de Lance Armstrong, engager des poursuites à l’encontre d’athlètes ayant admis avoir enfreint les règles antidopage.
             
            D’autre part, nous avons informé l’AMA de notre crainte que toute forme d’amnistie de la part de l’UCI constituerait une infraction au Code de l’AMA. L’Article 20.3.9 du code de l’AMA exige d’une Fédération Internationale qu’elle « poursuive vigoureusement toutes les violations éventuelles des règles antidopage ». L’UCI enfreindrait cet article si elle ne prenait pas en compte des aveux de dopage dans les témoignages apportés à la Commission.
             
            De plus, l’article 10.5.3 du Code de l’AMA autorise la réduction de la sanction d’une personne mais seulement « pas plus des trois quarts de la période de suspension applicable » sous réserve que certains critères soient remplis, y compris que la personne fournisse des informations établissant qu’une autre personne violé des règles antidopage.
             
            L’USADA a imposé des sanctions, certes réduites, à tous ceux ayant reconnu avoir enfreint les règles antidopage et ce alors qu’ils aidaient à faire progresser l’enquête. Par contre, la proposition de l’AMA était que toute personne fournissant des informations bénéficierait d’une amnistie totale, sans période de suspension ni retrait des résultats, et, chose incroyable, recevrait un soutien psychologique financé par l’UCI.
             
            Il est décevant de constater qu’après que l’UCI ait fait part de ses préoccupations à l’AMA, cette dernière, au lieu de les résoudre, a indiqué qu’elle se retirait totalement. Malgré cela, l’UCI confirme qu’elle informera la Commission, lors de l’audience de la semaine prochaine, qu’elle est

            disposée à fournir les garanties nécessaires à ceux qui présenteraient des preuves pertinentes au mandat de la Commission Indépendante, sous réserve que l’AMA confirme que de telles garanties seraient conformes à l’esprit et à la lettre du Code de l’AMA, ou, dans le cas contraire, apporte les modifications requises au Code.
             
            En outre, de telles preuves devraient être présentées selon l’échéancier établi par la Commission Indépendante et se rapporter aux points pour lesquels la Commission a été créée. Notamment, le rôle de la Commission Indépendante n’est pas de servir de confessionnal pour les aveux de dopage mais plutôt d’examiner les affirmations de complicité présumée prononcées dans le cadre de la décision motivée de l’USADA concernant les soupçons de dopage de Lance Armstrong et de l’équipe USPS.
             
            De plus, l’UCI a informé l’AMA qu’elle serait prête à participer à une opération de type « vérité et réconciliation » pour tous les sports, ou au moins pour les sports d’endurance, si des modifications appropriées étaient apportées au Code de l’AMA. Le fléau du dopage touche tous les sports, pas seulement le cyclisme. L’AMA a elle-même annoncé récemment la mise en place d’un groupe de travail pour examiner la question de « l’inefficacité de la lutte contre le dopage dans le sport ».
             
            L'USADA a affirmé que Lance Armstrong et l’équipe US Postal avaient monté le programme de dopage le plus sophistiqué et professionnel jamais vu dans l’histoire du sport. Il est certain que l’AMA a contrôlé Lance Armstrong à plusieurs reprises au cours de sa carrière mais n’a pu mettre en évidence des preuves de dopage. L’USADA aussi a contrôlé Armstrong à plusieurs reprises et échoué. Nous avons tous eu accès aux mêmes résultats des tests – et il a du être considéré que ceux-ci constituaient une base insuffisante pour établir une violation des règles antidopage à l’encontre de Lance Armstrong.
             
            Par conséquent, nul ne conteste que nous parlons de violations de règles antidopage qu’il était difficile, voire impossible de déceler en se fondant sur les connaissances scientifiques en vigueur et les méthodes limitées à la disposition des autorités de lutte contre le dopage. A l’opposé des autorités pénales nationales, l’UCI n’a pas le pouvoir d’effectuer des perquisitions dans les chambres ou les véhicules des athlètes, ni de contraindre les coureurs à témoigner devant une cour d’accusation en les menaçant de poursuites pénales pour parjure. Le tournant décisif dans l’enquête de l’USADA est survenu après qu’elle a pu obtenir des preuves sous peine de parjure suite à l’enquête fédérale.
             
            Si l’AMA a la ferme intention de révéler l'étendue précise du fait selon lequel la science moderne et les méthodes de détection limitées à la disposition des organisations sportives et des agences de lutte contre le dopage (elle incluse) ont empêché le dopage, elle devra mettre en place une Commission de vérité et réconciliation. L’UCI, pour sa part, serait enchantée de participer à un tel programme et de contribuer à son financement.
             
            Il est clair qu’il s’agirait d’un long processus. Dans l’intervalle, il est à souhaiter que l’AMA et l’USADA reconsidèrent leurs positions et participent au travail de la Commission Indépendante, y compris en prenant part à l’audience prévue la semaine prochaine.

            Source : Service Communication UCI
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