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      • Economie et écologie : quelles retombées suite au Tour de France ?

      • Publié le 03/02/2022
          • Pour la 4e fois de son histoire après 1952, 1974 et 2008, Brest a accueilli le Grand Départ du Tour de France et donné le coup d’envoi, le 26 juin dernier, de 4 étapes 100% bretonnes. Cette grande fête sportive et populaire a réuni des milliers de spectateurs sur les routes de la région et des millions de téléspectateurs devant leurs écrans. Pour quelles retombées économiques et écologiques ?
          • Economie et écologie : quelles retombées suite au Tour de France ?
          • Photo Pauline Ballet - ASO

            L’événement a fait du bien à l’économie locale, générant des retombées en début de saison estivale, mais il a également contribué à accroître la notoriété internationale du territoire. Telles sont les conclusions d’une étude réalisée par l’Adeupa, l’agence d’urbanisme Brest-Bretagne, qui comporte aussi un volet inédit sur l’impact environnemental de la première étape du Tour 2021 (Brest-Landerneau). 

            Troisième compétition sportive la plus suivie au monde, derrière la Coupe du monde de football et les Jeux olympiques, le Tour de France a offert à Brest et à la Bretagne une visibilité sans pareille grâce à une retransmission dans 118 pays, sur près de 1 000 chaînes de télévision, pour 77 heures de programmes. C’est particulièrement vrai pour la première étape, entre Brest et Landerneau, qui a été suivie par 3,6 millions de téléspectateurs en France (36,4% de part d’audience), dont un pic à 5,4 millions, au sommet de la Fosse-aux-Loups, lors des derniers coups de pédale victorieux de Julian Alaphilippe. 

            Brest a quant à elle bénéficié de plus de 15 000 retombées médiatiques durant l’année  précédant le départ, soit une moyenne de 42 par jour, avec des temps forts au moment de la présentation officielle du parcours et durant les 3 semaines de course. 

            4,35 M€ de retombées immédiates 

            Si le public présent sur place était d’abord constitué d'habitants et habitantes du territoire, toutes générations confondues, le départ du Tour 2021 a permis de lancer la saison touristique avant l’heure, fin juin. L’étude de l’Adeupa permet en effet d’estimer une fréquentation supplémentaire de l’ordre de 52 200 touristes et excursionnistes sur l’ensemble de la première étape, en dépit de l’avancement du Grand Départ au 26 juin, de la présence toujours significative de la Covid-19 et des mesures sanitaires encore en vigueur. 

            À elle seule, « la sphère » qui gravite autour du Tour de France (caravane, techniciens, médias) est à l’origine de 3 M€ de retombées pour le territoire brestois via l’hébergement, la restauration, l’achat de matériels… soit le double du ticket d’entrée payé par les collectivités à Amaury Sport Organisation (ASO) pour l’accueil de la première étape. Au total, selon l’étude de l’Adeupa, les activités touristiques liées au Tour de France ont généré 4,35 M€ pour l’économie finistérienne. 
            Visiteurs français et étrangers ont contribué au dynamisme de ce début de saison en venant passer quelques jours sur place, par groupes de 3 à 4 personnes. Si les premiers ont dépensé en moyenne 40 € par jour et par personne, les seconds ont déboursé jusqu’à 70 € par jour et par personne. Globalement, l’ensemble des séjours touristiques a généré engendré 1,6 M€ de retombées pour le territoire. 

            Au-delà, la médiatisation dont Brest et la Bretagne ont bénéficié lors du Grand Départ ouvrent des perspectives de nouveaux séjours dans les années à venir.

            Impact environnemental : une organisation relativement sobre 

            En dépit du contexte sanitaire, le public était au rendez-vous sur le village départ, les routes et la ligne d’arrivée. Pour la première fois, l’étape 1 a également fait l’objet d’une étude d’impact environnemental. Cette démarche novatrice et exploratoire a été voulue par Brest Métropole et la Région Bretagne pour aller au-delà du bilan carbone de l’organisation et servir de référence lors de prochaines éditions. 

            D’après les conclusions de l’enquête, les déplacements des spectateurs, effectués majoritairement en véhicules individuels (voitures, camping-cars), sont à l’origine de 94% des émissions de CO2. Troisième mode de transport privilégié, le train ne représente que 3% des déplacements, malgré des offres mises en place par la Région, le jour de l’étape, sur son réseau BreizhGo (demi-tarif sur le TER, 1€ le billet sur les lignes de car interurbaines pour 4 000 places vendues sur l’ensemble du Grand Départ Bretagne). 

            La flotte de l’organisation du Tour ne pèse, elle, que 1,5% des émissions du fait d’une large conversion à l’hybride, voire d’un recours à des voitures électriques. A noter que, dans les efforts entrepris pour disposer d’une flotte motorisée à l’électrique, l’entreprise bretonne Drop’n plug a participé, cette année, à une expérimentation. 

            Autre enseignement de l’étude : 14,5 tonnes de matières premières ont été nécessaires pour l’organisation de la première étape, dont la moitié de papier et 30% de plastique. Afin de minimiser leur impact, les collectivités se sont appuyées, notamment, sur des décorations réutilisables ou valorisables par surcyclage. 

            Il est à souligner qu’après le passage du Tour, les observations attestent d’un niveau correct de propreté des sites grâce aux équipements de collecte mis à disposition et à une bonne autogestion du public. Celui-ci s’est dit prêt, à 78%, à conserver de quelques mois à quelques années les objets promotionnels distribués sur l’étape. 

            Enfin, si l’organisation de la course eu des effets sur les milieux naturels, l’étude de l’Adeupa permet d’identifier des pistes d’amélioration telles que la prise en compte de l’ensemble des zones de sensibilité, sujet sur lequel l’Agence bretonne de la biodiversité a déjà produit un manuel à l’usage des organisateurs d’événements qui traversent des espaces naturels en Bretagne. 

            L’étude commandée par la Région Bretagne et Brest métropole à l’Adeupa est une démarche originale et novatrice qui vient conforter les dispositifs de retour d’expérience, notamment en ce qui concerne les grands évènements sportifs. Ces données permettent à toutes et tous d’apprécier l’impact du Tour de France, comme manifestation sportive et populaire, mais aussi comme une synergie bénéfique pour tout un territoire. 

            Source Brest Métropole et Région Bretagne

          • Brest ( 29 )
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