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Sportbreizh, pour le dynamisme du sport breton
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          • Il prendra cet après-midi le départ de sa première SportBreizh. Le coureur espoir Erwann Guenneugues et son Team Crêpe de Brocéliande-Bodemer Auto font partie des « invités » bretons suite à la décision de l’organisation de l’épreuve de se retirer pour cette année de la Coupe de France DN1. Une opportunité pour Erwann de découvrir une course pas comme les autres. Nous le suivrons ainsi à chaque étape pour vous offrir un florilège de ses réactions au jour le jour. Portrait.
          • Erwann Guenneugues, la tête sur les épaules
          • Erwann Guenneugues, la tête sur les épaules
          • Du haut de son mètre 90, Erwann Guenneugues la jeune pépite de Fabrice Blévin commence à faire parler d’elle. Un brin rieur, tantôt lucide, tantôt rêveur, le coureur du Team crêpe de Brocéliande Bodemer Auto semble cette année plus que jamais avoir passé un cap. Sélectionné l’année passée pour les championnats de France Elite et espoir, « le grand » comme on aime l’appeler, a le regard fixé vers l’avenir, avenir très proche même, le départ de la Sportbreizh, cet après-midi. Malchanceux en début de saison, une chute lors d’une course lui ayant causé un radius cassé, il n’avait pas pu prendre le départ de l’Essor Breton au printemps. La Sportbreizh 2019 constitue ainsi son baptême du feu des grandes courses à étapes bretonnes.

            Optimisation de la performance

            C’est au cœur du pays morbihannais que le jeune homme de 20 ans parcourt par tous temps les décors arborés de sa région, toujours accompagné de son vélo. Languidic, c’est ici que la petite voisine de Auray a vu naître en son cœur un passionné de cyclisme il y a de cela quelques années.  « Mon père fut un assez grand coureur à pieds au niveau national, comme beaucoup en vieillissant il est passé au vélo. Mon frère a ainsi eu l’envie de s’y mettre et j’ai voulu suivre mon frère », ajoute l’étudiant en langues étrangères appliquées. Du club de Languidic ou il avait commencé en pupille, au club d’Auray ou il évolue encore aujourd’hui le cyclisme semble avoir pris une place majeure dans un quotidien rythmé par les entrainements. « je me rends compte qu’à la maison toutes les discussions tournent autour du vélo, même si pour autant de base il ne s’agit pas d’une famille de cyclistes comme pour  beaucoup de coureurs bretons ». Et son cyclisme, il l’aime. Attiré par le côté mécanique qu’offre la petite reine, Erwann avoue aimer surtout « le côté optimisation de la performance que permet un beau matériel ». Mais la passion ne s’arrête pas là, la difficulté et la rigueur que demande le vélo plaisent à notre morbihannais « C’est un sport dur, je me verrai mal faire un sport sans être à fond et le cyclisme colle particulièrement bien avec cette philosophie. »

            Rigueur et objectivité

            A ce propos, le grimpeur ne mâche pas ses mots sur la dureté du cyclisme. « C’est un sport ingrat, c’est difficile de continuer à s’entrainer autant pour quelque chose qui ne nous le rend pas forcément. » Évoluer en Bretagne, terre de cyclisme par excellence, ne facilite évidemment pas la tâche. Avec un niveau particulièrement élevé et peu de courses espoirs, il est parfois difficile de rivaliser face à l’expérience de ses ainés. « Je trouve qu’il y a assez peu de courses espoirs en dehors des championnats et c’est dommage car c’est sympa de courir avec des gens de sa catégorie d’âge. A l’image du circuit du Méné ou c’était plutôt cool de courir entres jeunes. » Il ajoute également l’importante marge séparant le monde junior du haut niveau amateur : « ça roule beaucoup plus fort, plus vite et il y a trop de bons coureurs pour que ça se finisse comme en junior à une seule explication ». 

            Si le vélo lui demande beaucoup d’investissement il lui apporte aussi énormément. « Le cyclisme amène à développer des qualités que sont la rigueur et l’objectivité », précise-t-il. Et ces qualités Erwann a d’ailleurs eu l’opportunité de les travailler au sein du Team crêpe de Brocéliande Bodemer-Auto, dans laquelle il évolue depuis maintenant deux ans. Créée sous la houlette de son entraineur Fabrice Blévin, l’équipe Alréenne a pour philosophie une équipe composée uniquement d’étudiants. L’objectif ? leur permettre de concilier sport et étude, ce qui réussit plutôt à notre coureur du jour « Avec 20 heures de cours par semaine j’arrive à bien gérer les deux ». Enfin, sans avoir le statut officiel de DN (division nationale) l’équipe réussit cependant à s’aligner sur beaucoup de courses avec un petit avantage en plus « Nous sommes tous scolarisés donc il n’y a pas de salaire ou d’argent en jeu, cela permet d’apporter quelque chose de plus sain et d’être libéré de tout stresse présent dans certaines DN ». 

            Ainsi le jeune homme dresse pour l’heure un bilan plutôt positif de ses deux années en espoir. « J’ai une progression assez bonne et constante (…) je deviens meilleur chaque jour » lance ce dernier. Un avenir en tant que professionnel ? Erwann reste lucide à ce sujet même si toute fois l’idée reste encrée dans un coin de sa tête. Devenir pro, symbole de motivation ? Clé de voute de sa progression ? surement oui. « Ce serait vraiment un rêve et si je me donne tant de mal ce n’est pas pour rien, mais à la fin de mes années espoirs si je vois que je n’ai pas le niveau je serai assez lucide pour arrêter. » Mais de ça il décidera plus tard. Le rendez-vous est donné sur la Sportbreizh les championnats de France élite. « Je suis évidemment impatient de découvrir la Sportbreizh et surtout la montée de Brasparts dont tout le monde parle », de quoi donner matière à de jolies tours de manivelles. 

             

            Fanny Abiven

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