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Sportbreizh, pour le dynamisme du vélo breton
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          • Deux coureurs nous ont tapé dans l’œil au cours de cet Essor Breton. Le Basque Gari Lagnet présent sur tous les terrains et l’Anglais Oliver Knight, beau baroudeur d’étape, pas avare de ses efforts.

          • Essor Breton 2023 : Nos coups de cœur : Gari Lagnet et Oliver Knight
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          • Essor Breton 2023 : Nos coups de cœur : Gari Lagnet et Oliver Knight
          • Il n’y a pas que les Bretons ! Certes, sur cette 63e édition de l’Essor Breton, les locaux n’ont laissé que des miettes aux autres coureurs. Seul le Dijonnais Kevin Avoine a réussi à tirer son épingle du jeu en remportant l’étape Brest-Plounéventer. Pourtant ce n’est pas faute d’avoir essayé. Parmi les non Bretons pointés aux avant-postes, deux ont particulièrement retenu notre attention, le Basque du SCO Dijon Gari Lagnet. Il termine troisième à 13 secondes de Florian Dauphin avec le maillot de grimpeur sur les épaules. L’autre est le Britannique Oliver Knight de l’AVC Aix-en-Provence, baroudeur sur la deuxième et la troisième étape et qui s’est mis au service de son coéquipier Nicolas Breuillard qui a terminé deuxième du général sur les hauteurs de Landerneau.

            Gari Lagnet, le puncheur de Jatxou.

            Le coureur basque de Jatxou, joli village du Labourd, n’est pas totalement un inconnu en Bretagne. Il a porté pendant deux saisons les couleurs de Sojasun. Sur cet Essor Breton, qu’il avait déjà disputé une fois, le grimpeur ne cachait pas son plaisir d’enfiler chaque soir son maillot à pois sur le podium. « Les deux premiers jours, j’ai pris le maximum de points possibles pour garder définitivement ce maillot, tout en finissant troisième au général. J’aime bien courir en Bretagne », explique-t-il. Gari a pourtant quitté la péninsule pour l’Est de la France. « C’était la fin d’un cycle. Il faut savoir se remettre en cause. J’ai 25 ans et je ne me focalise plus sur l’objectif de passer professionnel. Par le passé je me mettais beaucoup trop la pression. Désormais je me fais plaisir et les résultats sont là. Et qui sait, peut-être qu’il y aura une ouverture ». De l’autre côté des Pyrénées, comme ses deux compatriotes basques Romain Sicard et plus récemment Cyrille Barthe ? « J’ai couru en espoir première année dans une équipe espagnole. Je suis plutôt un puncheur qui sprinte et qui passe bien les bosses courtes. Là-bas elles étaient un peu longues. J’apprécie les courses françaises, plus débridées. En Espagne, nous courrions avec l’oreillette ». Mais si un contrat pro lui était proposé de l’autre côté des Pyrénées, bien entendu, il ne dirait pas non.

            Oliver Knight, Du Bedfordshire à la Provence.

            Les coureurs de l’AVC Aix-en-Provence n’ont pas fait treize heures de voiture pour jouer les attentistes sur les routes de l’Essor. Dans les rangs de cette équipe, deux Britanniques, Oliver Knight donc et Louis Sutton. Dès la deuxième étape dans le Haut-Léon, à l’approche des plages de Kerfissien, pensant peut-être apercevoir la côte anglaise, les deux coureurs d’outre-Manche mirent le nez à la fenêtre pendant plusieurs kilomètres. Le lendemain, Oliver Knight récidivait, tenant cette fois-ci le peloton en respect à plus d’une minute pendant de longs kilomètres. La fin fut plus difficile, il paya ses efforts sur le circuit final de Pontivy, décrochant néanmoins le maillot SportBreizh – France Bleu du meilleur baroudeur. « C’était ma première course en Bretagne et j’y ai pris beaucoup de plaisir. Ça ressemble à l’Angleterre ». Il est originaire du Bedfordshire au nord de Londres, une région au relief vallonné comme les routes de l’Essor. Mais alors pourquoi ne pas avoir signé dans une des écuries bretonnes ? « Dans le sud de la France, il fait beau toute l’année. C’est quand même plus facile pour s’entrainer ».
            Contrairement à beaucoup de ses compatriotes britanniques, il n’est pas passé par l’école de la piste. « J’ai toujours été intéressé par la route. Je suis venu en France pour apprendre sur les courses en ligne et le niveau est très haut ici ». Son père était déjà venu courir en Vendée pendant six mois. Le fiston lui en est à sa quatrième année et il parle désormais un français impeccable.
            Albert LE ROUX

             

            Photos : A. Le Roux et J.M. Lossec.

             

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