• Votre courriel
    Votre mot de passe

80 huelgoat.jpg
Sportbreizh, pour le dynamisme du vélo breton
OK
Actualités
      • Guy, nounou de coureurs !

      • Publié le 24/05/2012
          • C'est l'un des personnages du monde pro, Guy Leriget ne passe pas inaperçu ! Pour Sportbreizh, l'organisateur des Boucles de la Mayenne revient sur son métier d'assistant au sein de l'équipe Bretagne-Schuller.
          • Guy, nounou de coureurs !
          • Guy, nounou de coureurs !
          • Guy, racontez-nous la journée d’un assistant de la formation Bretagne Schuller !

            « Disons que tout dépend de l'heure de départ de l’hôtel pour se rendre sur le lieu de course. Réveil vers 7h ou 8h le matin, petit-déjeuner personnel évidemment puis on met la table pour le petit-déjeuner des coureurs qui arrivent en général une heure après nous. Ensuite, on s’en va préparer les bidons, les ravitaillements pour les poches et pour les musettes, répartir tous ça dans les glacières, organiser les voitures. Quand tout cela est terminé, il est pratiquement l’heure de partir de l’hôtel. Il faut encore récupérer les valises dans les chambres, mettre dans le camion dans le transfert puis on s’en va au départ. »

            L'assistant ne se contente pas de passer des musettes !

            « Ah non car il y a toute une préparation avant. Ensuite, sur le lieu de départ, il faut préparer les bidons sur les vélos, assister les coureurs dans des besoins divers, un petit massage chauffant suivant le temps et la météo. Après, on s’en va au ravitaillement et on attend les coureurs pour passer les musettes. On se rend ensuite à l’arrivée où l'on a la chance de suivre parfois un coureur au podium. On accompagne aussi le coureurs au contrôle médical quand il est dans la liste des coureurs tiré au sort. Et puis le soir, c’est retour à l’hôtel et massage à raison de 50 minutes à 1heure pour chacun. Tout dépend du déroulement de la course... C’est une journée qui se termine vers 21heures. »

            Est-ce qu’il y a des demandes spéciales de la part des coureurs suivant la météo annoncée pour l’étape ?

            « Oui et non. Dans l’ensemble, suivant la météo, on sait ce qui va passer et ce qui ne va pas arriver. On ne va pas mettre dans les musettes des compotes lorsqu’il fait 5° de température. On y retrouve des choses différentes suivant s’il on est en début de saison avec des températures vraiment basses ou en cours de saison avec des températures plus élevées »

            Vous n'arrêtez donc jamais !


            « C’est très prenant mais quand on a l’habitude, on ne peut pas dire que ce soit stressant... Mais il est vrai que la durée de la journée est quand même assez longue »

            Vous êtes depuis longtemps dans le milieu cycliste ?

            « Oui j’ai été coureur cycliste en 1ère catégorie jusqu’à 33 ans et je connais donc ce qui se passe dans le milieu du vélo... Même si j'ai arrêté de courir il y a longtemps ! Voilà une dizaine d’année que je suis assistant mais aussi organisateur des Boucles de la Mayenne. Tous cela, ça aide à comprendre beaucoup de choses. 

            Il y a eu beaucoup d’évolution et aujourd’hui on assiste beaucoup plus les coureurs que par le passé. Il y a 30-40 ans, le coureur cycliste se débrouillait presque tout seul. On avait aussi beaucoup moins de matériel car on avait pas des bus et des voitures en nombres autour de nous. C’était un petit peu à l’arrache. A l’heure actuelle, les coureurs n’ont plus qu’à monter sur le vélo et pédaler, c’est tout. »

            Trop de confort ?

            « Des fois, on se le demande (rires), la question n’est pas bête ! Mais dans l’ensemble, on a pas à se plaindre. Parfois, certains sont compliqués mais je pense qu’ils ont en général conscience du travail effectué pour eux et ils savent nous remercier »  

             

Rechercher une actualité
Votre recherche
Page spécialeTaper le début du nom de la page spéciale et choisir dans la liste.
Publiée du
Calendrier
Au
Calendrier

Mentions légales | Designed by diateam | Powered by diasite