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Sportbreizh, pour le dynamisme du vélo breton
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          • Le Norvégien à suivre cette année s’appelle Alexander Kristoff. 3e à Vallet, 3e à Fougères et 2e à St-Cast, il est omniprésent !

          • La chronique de Jean-François Quénet : Kristoff, c’est son nom
          • La Norvège n’est peut-être pas une grande nation de cyclisme mais quand ses représentants se déplacent, c’est toujours avec des intentions de bien se comporter. « On ne court pas autant que les équipes danoises du même niveau que le nôtre, mais on ne court qu’en fonction de nos objectifs et le Tour de Bretagne est depuis trois ans notre objectif numéro 1 du printemps », informe Gino Van Oudenhove, le Belge installé en Scandinavie depuis plus de dix ans et qui dirige l’équipe Joker-Bianchi.

            Cette formation est l’émanation du club de Ringerike (à 50km au nord d’Oslo), d’où vient Thor Hushovd. Elle l’héritière de Team Krone, née en 2002, avec Gabriel Rasch, qui a rejoint Hushovd au Crédit Agricole et maintenant chez Cervélo, puis de Team Ringerike, où militait en 2003 l’Australien Simon Gerrans, lui aussi dans la filière Hushovd et 8e de Liège-Bastogne-Liège dimanche. Devenue Maxbo puis Joker, cette équipe sponsorisée par Bianchi – le propriétaire de la célèbre marque italienne est suédois – a sorti Edvald Boasson Hagen, double vainqueur d’étape du Tour de Bretagne 2007 et vainqueur de Gand-Wevelgem il y a trois semaines. L’an passé, plombée par les maladies, elle peinait sur le Tour de Bretagne avant de terminer en fanfare avec la victoire d’étape de Frederik Wilmann à Dinan.

            Cette année, à l’évidence, le joker de Bianchi s’appelle Kristoff, Alexander de son prénom. Il a 21 ans, vient de Stavanger sur la côte sud de la Norvège. 2e de la dernière étape du Trophée Porec en Croatie en février, 3e d’une étape du Normandie en mars, il est venu sur le Tour de Bretagne « pour gagner une étape ». « Mais je tourne autour, se plaint-il, avec le sourire toutefois. Deux fois 3e, une fois 2e, je ne suis pas venu pour ça. »

            Pour situer son niveau de performance, il faut bien noter qu’entre Fougères et St-Cast, il a surtout été échappé, ce qui ne l’a pas empêché de gagner le sprint du premier peloton derrière Laurent Mangel. « Que c’était dur !, remarque-t-il. Au début, je croyais en la réussite de cette échappée. Ensuite, il n’y avait pas une bonne coopération. Après le dernier sprint intermédiaire (à 54km du but), le groupe a craqué et c’est reparti. Là, je me disais qu’on irait au moins en tête jusqu’au circuit, et quand on a été rattrapés, ce n’était pas si difficile de tenir le rythme du groupe. » A ceci près que ses compagnons d’échappée, Julien Simon excepté, n’y sont pas parvenus.

            Kristoff est si puissant aux arrivées qu’il fait désormais figure de vainqueur potentiel du Tour de Bretagne 2009. « Mais je suis moins bon contre la montre qu’au sprint, précise-t-il, et je veux toujours gagner une étape. » Son prochain but est de passer professionnel dans une grande équipe. Il devrait y parvenir car les Norvégiens sont désormais populaires dans le cyclisme dans la foulée des exploits de Hushovd et Boasson Hagen.


             

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