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Sportbreizh, pour le dynamisme du vélo breton
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      • Morice : débuts chez les pros

      • Publié le 05/02/2015
          • Le jeune coureur breton natif de Vannes en 1991 est passé professionnel cette année chez Europcar, dans la structure dirigée par Jean-René Bernaudeau. Julien Morice connaît bien cette équipe puisqu'il est issu du Vendée U où il a évolué pendant cinq ans. Le monde professionnel, il l'avait déjà entrevu en tant que stagiaire dans cette même équipe fin 2013. Ce n'était qu'une question de temps pour qu'il franchisse pour de bon le Rubicon. Rencontre...
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            Julien Morice est un sacré rouleur, en témoignent ses multiples titres de champion de France et d'Europe de poursuite individuelle et par équipe, ses médailles d'argent et de bronze remportées lors des championnats d'Europe sous les couleurs de l'équipe de France, et cela depuis la catégorie junior. La France, il la représentera une nouvelle fois dans quelques jours, lors des Championnats du monde de poursuite qui auront lieu sur le vélodrome de Saint-Quentin, le dernier bijou de la piste en France. Pour Europcar, c'est une recrue de choix qui aura sans nul doute un grand rôle à jouer dans le futur !

            Le jeune homme a débuté la saison au Challenge de Majorque où nous l'avons suivi. Facilement reconnaissable du haut de son mètre quatre-vingts dix, on a pu le voir évoluer et effectuer un gros travail pour son leader Bryan Coquard. Dans une course très ventée et riche en mouvements, il n'a fait aucun complexe dans les moments décisifs, face aux grosses équipes comme Sky, Lotto, Trek, Movistar et autres. C'est un garçon courtois, discret et cultivé qui s'est confié à Sportbreizh.

            Comment s'est passé le Challenge de Majorque ?

            J'ai été plongé dès la première étape dans le grand bain, car c'était en théorie, une étape pour sprinter. J'ai travaillé pour Bryan Coquard, j'ai essayé de prendre mes marques pour tenir peut-être ce rôle le reste de la saison. Durant les deux étapes de montagne, je n'ai pas forcement été à mon avantage mais j'ai pu constater que j'étais en bonne condition physique. Pour la dernière épreuve de ce Challenge de Majorque, nous n'avons pas été épargnés par les mauvaises conditions climatiques, avec de la pluie, du vent et de la grêle. On est arrivé une nouvelle fois au sprint et j'ai encore fait ma part de travail pour Bryan. Malgré un petit ennui mécanique à deux kilomètres de l'arrivée, il a quand même réussi à faire cinquième.

            Quel est votre rôle dans l'équipe, travailler pour Bryan Coquard, comme il y a quelques années au Vendée U ?

            On va voir ce que cela donne en début de saison, je n'ai pas encore de rôle bien défini mais j'aimerais bien faire partie du train pour amener Bryan au sprint. Je l'avais déjà fait au Vendée U pour lui ainsi que pour Morgan Lamoisson qui allait aussi très vite chez les amateurs. D'un autre côté, j'ai aussi des ambitions personnelles, notamment sur les chronos que je vais travailler cette année et dans le futur, pour sortir mon épingle du jeu.

            Comment avez-vous préparé cette saison ?

            J'ai fait une coupure de trois semaines en novembre. Ensuite, j'ai participé à la coupe du monde sur piste en Colombie, au mois de décembre, ce qui m'a permis de faire beaucoup d'intensité cet hiver. J'ai aussi beaucoup travaillé le foncier que se soit en stage avec l'équipe Europcar ou de mon côté. Cela m'a permis de bien peaufiner ma condition pour l'entrée en matière.

            Vous allez aussi participer aux prochains championnats du monde sur piste qui se dérouleront à Saint-Quentin-en-Yvelines du 18 au 22 février.

            Oui, je suis en préparation pour les championnats du monde de poursuite par équipe. On a un beau groupe avec Damien Gaudin, Bryan Coquard, Julien Duval et moi-même. On va essayer de bien faire : on a de belles ambitions d'autant plus que cela va se dérouler en France, à Saint-Quentin. On verra ce que cela va donner.

            Allez-vous pouvoir concilier la route et la piste ?

            Oui, on l'a vu avec Jean-René Bernaudeau, j'ai fait la Coupe du Monde et les prochains Championnats du Monde marqueront la fin de saison sur piste. Après, je me consacrerai à cent pour cent à la route.

            Dans ce peloton de haut niveau, on vous a vu à votre aise et sans complexe. Est-ce grâce à votre gabarit et votre grande expérience de la piste ?

            Oui, c'est vrai que j'arrive à trouver ma place assez facilement ! Je ne sais pas si cela vient du fait que je sois grand ou peut-être de mon expérience sur piste, où l'on est habitué à frotter un petit peu. Pour l'instant, j'arrive à trouver mes marques, on verra, lors des prochaines, courses, mais pour l'instant, cela s'est plutôt bien passé.

            Vous devriez encore progresser cette année !

            Pour progresser, pour prendre de la caisse, comme l'on dit, il faut courir, j'en fais un peu plus à l'entraînement, mais rien ne vaut la compétition, je vais acquérir de l'expérience et on verra par la suite si cela porte ses fruits.

            Quelles sont les courses qui vous attireraient ?

            Je vais découvrir quelques classiques belges après les Championnats du monde. Vues de l'extérieur, ces courses m'attirent... Maintenant, une fois sur le terrain, je sais que ce sera dur mais je pense que j'apprécierai ce type de courses.

            Quel va être votre programme de début de saison ?

            Mon programme n'est pas encore bien défini mais en principe, je devrais participer au Omloop Het Niewsblad, au Grand Prix de Samyn, aux trois jours de Flandres puis retour en France avec le Grand Prix de Cholet.

            Et comment cela se passe pour vous à l'entraînement. Vous roulez seul ?

            Sur Bordeaux où je réside, il y a pas mal de coureurs professionnels de l'équipe Europcar : Thomas Boudat, Morgan Lamoisson, Romain Guillemois et aussi beaucoup de coureurs de DN. On a formé un petit groupe et par le biais d'internet, on programme les sorties sur route. Concernant la piste, nous avons la chance d'avoir à disposition le vélodrome de Bordeaux Lac qui est un bel outil pour travailler. Alors je m'y fais des petits rappels, de temps en temps.

            Pour conclure, que peut-on vous souhaiter pour cette saison... Une victoire ?

            Une victoire, ce serait beaucoup dire, mais je souhaite acquérir beaucoup d'expérience... Mais pourquoi pas en fin de saison...

             

            Correspondance de Patrick Guino à Majorque pour Sportbreizh (Un grand merci à Julien Morice pour sa disponibilité et son amabilité).

             

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