Plus de gendarme sur nos courses ? Encore une réaction...

Et cette fois, c'est un partenaire présent sur les routes qui nous donne sa version des faits...

En tant que partenaire du Tour de Bretagne de notre ami Christophe Fossani, Je tiens a apporter  aussi ma contribution à ce gros problème qui secoue le monde des organisateurs, avec ma casquette de partenaire et de voiture ouvreuse. Etant bien placé à l’avant de la course, je peux témoigner du travail énorme effectué par la  garde républicaine, la gendarmerie postée et les motards d’AMS 35.

Malgré cela l’exercice n’est pas facile, bien souvent des récalcitrants ne veulent rien entendre et veulent forcer le passage quand un motard civil leur intime l’ordre de se ranger, mais quand un ou deux motos bleues se mettent devant lui, celui ci a vite compris qu’il doit obtempérer le plus vite possible.

Depuis quelques années, je m’aperçois aussi que les automobilistes sont de plus en plus indisciplinés. Sans les gendarmes, il y a des traversées de villes qui seraient très difficiles et même impossibles malgré le travail des signaleurs, quelquefois c’est très chaud ! Cette année, j’ai bien cru que la course m’aurait doublé ou aurait été arrêtée, malgré les sirènes il a fallu que la garde mette le paquet... Il y a des gens qui se trouvent à un feu rouge et qui paniquent, ne veulent pas avancer ou se ranger. Ils bloquent ainsi la marche de la caravane.

Tous ces problèmes, sans l’aide "des bleus" risquent de poser d’énormes difficultés pour les épreuves qui n’auront pas la trésorerie nécessaire, pour faire face à cette augmentation inadmissible, pour le seul sport qui est vraiment populaire et gratuit.

Je voudrais aussi attirer l’attention des pouvoirs publics : en tant que partenaire, il est très difficile et même impossible en ces temps de crise de demander à un conseil d’administration, un effort financier supplémentaire, ou de trouver de nouveaux partenaires. Je souhaite que notre Président de la République qui est un fan de cyclisme comprennent l’urgence d’abroger ce texte, que les dirigeants nationaux, régionaux du cyclisme et les élus fassent pression pour revenir à une situation réaliste. Autrement, c’est tout un monde qui risque de disparaître 

 

Patrice Gautier, partenaire et voiture pilote sur le Tour de Bretagne.