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      • Retour sur la 8e manche de la Ronde

      • Publié le 13/08/2013
          • Retour avec Alain Podeur sur la 8ème manche de la Ronde Finistérienne qui s'est disputée samedi dernier à Taulé, une épreuve remportée par le finistérien du BIC 2000 Nicolas David.
          • Retour sur la 8e manche de la Ronde
          • Le Roi DAVID terrasse le SEIGNEUR

            Le Circuit de PEN CREACH en Taulé aura tenu toutes ses promesses et les « attention les Gars à la descente très technique qui précède la Côte de CASTELMEN » auront eu autant d’effet qu’un cataplasme sur une jambe de bois ! ». Les kamikazes des fortes pentes se sentaient pousser des ailes et William LE CORRE (Côtes d’ARMOR), en bon policier qui se respecte, se trouvait fort marri de n’avoir pu pointer les noms de ses camarades en excès de vitesse ! Je vous les livre, mon cher William, mais chut…ne dites pas que c’est moi ! Ces « délinquants » du 1er tour qui avaient avalé la distance à plus de 45km/h se nommaient Adrien LEGROS (CHAMBERY), Nicolas DAVID (BIC 2000), Mickaël BERVAS (ECL) et…le SEIGNEUR en personne, Fabrice de son prénom (ASPTT RENNES). Mais Romain LE ROUX (Armée de Terre) qui montait la garde en tête de peloton poussa un « Taratata » énergique pour démontrer l’urgence de la situation car, avec un tel quatuor à l’avant, il fallait réagir et vite. Le regroupement à peine effectué, l’Animateur se profilait et le Maillot à pois en personne, GWENOLE MICHEL (VC QUINTIN), « le pélican de LANGUEUX », coupait la ligne en 1ère position devant l’excellent 3ème catégorie Paul Mickaël MENTHEOUR (TEAM ARMORIQUE). Il restait près de 80 kms à parcourir et dix hommes décidèrent de partir pour un long voyage. Dans ce convoi de luxe, on reconnaissait les trois pointes acérées du BIC 2000, Mathieu HALLEGUEN, Vincent GUEZENNEC, DAVID évidemment mais aussi LEROUX, le vigilant soldat, MICHEL, le grimpeur ailé, les Hauts Savoyards Jules PIJOURLET et Gabriel CHAVANNE, Adrien QUINIO (UCB), et un MENTHEOUR, épatant de culot. Ce dernier croyait à la réussite de l’échappée car quelqu’un a cru l’entendre chanter en passant la ligne « le SEIGNEUR est avec nous ! ». Ah, oui, j’oubliais de préciser que le Postier Rennais n’avait pas raté une telle occase de se faire la belle.

            MICHEL, insatiable, avalant la bosse de CASTELMEN SUR le 53 s’il vous plait, se payait le Grimpeur avec l’aisance de notre Monseigneur FAVE descendant en sifflotant la Côte du Salut à PLOUNEOUR-TREZ. Derrière, trois guerriers tentaient l’impossible retour, le virevoltant  David CHOPIN (HC), l’expérimenté Benoit JOUANIGOT (LEQ) et, ce qui n’est pas mince à souligner, le Savoyard Adrien LEGROS, spécialiste des victoires en nocturne. MICHEL remplissait sa musette de points Animateur quand Dédé hurla dans le micro « abandon de JOUANIGOT ». La Prime du Cinquantenaire arrivait et GUEZENNEC, tout en puissance, l’emportait devant LE ROUX, DAVID et SEIGNEUR (tiens, tiens !). Je ne pousserai pas l’outrecuidance à vous poser cette question aussi saugrenue « le vainqueur du second Grimpeur, s’il vous plait ? ». Je ne suis pas bête car vous m’auriez répondu sans hésitation « Voyons, Monsieur, le Pélican de LANGUEUX, bien sûr ! ». Et vous auriez eu raison ! Le peloton naviguait à 1’40 ‘’ et Anthony KERNEIS (VS SCAËR), Champion de France des Masters de plus de 40 ans, abandonnait en se surprenant à ruminer pour la première fois « Ô rage, ô désespoir, ô vieillesse ennemie… ». A six tours de l’arrivée, tandis que l’on notait las abandons de Franck LECUYER (AC Léonarde) et CHOPIN, Erwan BRENTERCH « le ROUENNAIS du MORBIHAN » étirait un peloton à la limite de la rupture pour réduire l’écart sur les dix fuyards. En passant sur la ligne d’arrivée tracée devant la ferme avicole de Pen CREACH, Erwan, brave parmi les braves, devait se dire « tant pis si je coince, on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs ! ».

            A l’avant, le Pélican réalisait le grand chelem en Animateur et en Grimpeur et, s’il y avait eu un Prix du Super Combatif, il l’aurait emporté sans contestation aucune. Sur le podium, un petit homme, ancien cheminot Rennais à la retraite, se surprenait à se montrer un brin chauvin pour SEIGNEUR, le Postier…Rennais. « Ah, quelle solidarité entre la SNCF et les PTT », s’écria l’Ami Gérard, au comble de l’extase. PAN ! PAN ! Fabrice SEIGNEUR dégaina plus vite que GARY COOPER dans « le train sifflera trois fois » mais ses camarades revinrent le mettre à la raison un petit km plus loin. A deux bornes de l’arrivée, trois hommes lâchèrent du lest après tous les efforts consentis, Michel, le ventre alourdi après sa ventrée de points, MENTHEOUR, héroïque à souhait, et CHAVANNE qui n’a aucun lien de parenté avec le Christophe De… la télé. 7 hommes allaient s’expliquer dans la bosse menant à l’arrivée. Quel sprint, les copains ! SEIGNEUR et DAVID, dans un rush désespéré, jetèrent leurs vélos sur la ligne. A l’œil nu, impossible de désigner le vainqueur ! Deux vidéos furent nécessaires et le coriace DAVID l’emportait de l’épaisseur d’un pneu sur le véloce Postier Rennais qui acceptait le verdict avec sportivité. Mickaël BERVAS s’emparait du Maillot Blanc aux dépens de Maxime CAM, absent, tandis que PIOTR ZIELINSKI conservait avec aisance sa TOISON d’OR. Plongé dans mes calculs sur le podium, je ne le vis pas arriver « Alain, c’est pour toi ! ». C’était le citoyen de VERN-SUR-SEICHE qui m’apportait une bière bien fraiche avec un sourire large comme cela. Quel SEIGNEUR, ce Fabrice !

            Alain PODEUR MEMBRE du Bureau de la RONDE

             

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