Tony Périou : « Ma priorité c'est la route »

Il vient juste d’avoir 18 ans, Tony Périou concilie son travail d’apprenti pâtissier et le vélo avec brio. Le jeune homme du Drennec est aussi à l’aise sur la route que sur la piste voire dans les sous-bois, comme le preouve sa récente seconde place à Loc-Envel. Rencontre avec la nouvelle recrue du BIC 2000.

Comment avez-vous choisi votre orientation scolaire et professionnelle ?

« J’ai découvert la pâtisserie lors d’un stage de découverte au sein de mon établissement scolaire de l’époque. J’ai eu un véritable coup de foudre pour la profession et j’ai entamé mon apprentissage chez Claude Tanguy au Drennec. C’est un métier avec certaines contraintes, comme les horaires par exemple car je commence à 5h00 du matin même les dimanches ! »

N’est-il pas trop difficile  de concilier votre emploi et la pratique de votre sport ?

« J’ai la chance d’avoir un patron qui aime le vélo, il m’a même fait cadeau d’une semaine de vacances pour participer au championnat de France sur piste à Hyères, on ne trouve pas beaucoup d’employeurs comme lui. »

Votre régime alimentaire n’est-il pas mis à rude épreuve avec autant de tentations ?

« Je suis gourmand par nature et je goûte mes préparations. J’ai un petit faible pour le gâteau poire caramel. »

Votre situation professionnelle est-elle préjudiciable à  votre  progression ?

« Certainement car je n’ai pas pu participer aux manches du challenge national junior par exemple ou à des épreuves à l’extérieur du comité de Bretagne. Indirectement, je suis victime de mon statut d’apprenti. Ce fut sans doute un frein à ma progression. »

Vous êtes polyvalent sur le vélo, quel est votre discipline préférée ?

« Ma priorité est la route, en second la piste où j’ai obtenu de bons  résultats et une participation au France sur piste cet été. En 3ème, le cyclo-cross me sert plus comme une base d’entrainement avec plus ou moins de réussite. »

Quel bilan tirez-vous de votre saison 2013 ?

« J’ai obtenu 5 victoires : Calan, Pleyben, Saint Thonan, Saint Yvi et le Clm du trophée Sébaco. Cela ne fut pas toujours facile car j’avais souvent la pancarte dans le dos mais j’ ai vaincu l’adversité. Je me sentais quand même plus à l’aise avec les 1ères ou le niveau était plus élevé. »

Photos : Thierry Le Gall