Tour de Bretagne 2023

Depuis sa création en 1967, le Tour de Bretagne Cycliste a pour ambition de permettre aux espoirs du cyclisme sur route d’accéder au plus haut niveau. Cette ambition pousse le Comité d’Organisation de l’épreuve à sélectionner chaque année les meilleures équipes mondiales. Cette année, près de 85 équipes ont candidaté.
25 équipes et 150 coureurs à l’assaut du Tour de Bretagne, du 25 avril au 1er mai 2023.

 

De Solides écuries au départ de Plouescat

Au premier rang d’entre elles, les maillots azur de l’équipe italienne. La fédération transalpine a montré très tôt cet hiver son intérêt pour l’épreuve. Si les coureurs alignés n’ont pas encore été dévoilés, l’ambition est de former de jeunes coureurs sur des épreuves rugueuses et exigeantes. La formation italienne devrait en dévoiler davantage sur ses forces en présence dès l’approche du mois d’avril.

 

La Tudor Pro Cycling de Fabian Cancellara sera également présente. Après avoir franchi la marche vers l’échelon Pro Team, l’équipe suisse revient en terre bretonne avec l’intention de frapper fort avec ses jeunes. Deuxième du classement général l’an dernier avec Alex Baudin (passé en World Team chez AG2R Citroën Team), Tudor Pro Cycling dispose de véritables talents tels que le tchèque Petr Kelemen, le suisse Nils Brun ou le français Aloïs Charrin.

 

Les réserves des équipes World Team bien présentes

La quasi-intégralité des réserves World Team évoluant à l’échelon continental seront au départ. Il faudra compter sur la Jumbo-Visma qui revient cette année avec 5 des 6 coureurs présents l’an dernier. Ils seront difficiles à manœuvrer, tout comme les équipes belges Alpecin-Deceuninck, Soudal-QuickStep, Lotto-Dstny, et Circus-Reuz-Technord qui ont prévu d’aligner certains de leurs éléments les plus en forme.

 

Côté français, la Groupama-FDJ présente un effectif grandement renouvelé après le passage de ses meilleurs éléments en World Team mais reste néanmoins toujours dangereuse et offensive. La CIC-U-Nantes Atlantique qui effectue également un travail de formation alignera notamment Nolann Mahoudo, né à Loudéac, qui souhaitera briller sur ses terres.

 

Une épreuve au plateau International

D’autres solides formations étrangères ont répondu à l’appel, à l’image des Danois de Leopard-Togt. On peut également citer l’équipe d’Axel Merckx, les Américains d’Hagens Berman Axeon, qui compteront dans leurs rangs le portugais Antonio Morgado, vice-champion du monde junior, ou l’irlandais Darren Rafferty, vainqueur des Strade Bianche Espoir. Autre équipe en forme, l’équipe scandinave Uno-X (qui prendra part pour la première fois au Tour de France cette année), fait aussi le déplacement avec de solides coureurs.

 

Le Tour de Bretagne a toujours souhaité internationaliser son plateau. L’équipe continentale australienne Ara-Skip Capital a cette année été sélectionnée. Elle présente un effectif jeune et sera avant tout présente pour apprendre, même si un coup d’éclat n’est pas à exclure. Côté sud-américain, la nouvelle formation colombienne GW-Shimano-Sidermec de Gianni Savio sera présente avec de solides arguments tels que Jonathan Guatibonza et Didier Merchan.

 

Les N1 Bretonnes toujours au rendez-vous

Enfin, 5 formations N1 bretonnes seront au départ avec pour objectif de performer : Cre’actuel Marie Morin-U22, Dinan Sport Cycling, Morbihan-Fybolia-GDA, Sojasun Espoir-ACNC et VC Pays de Loudéac. 

 

Pour rappel, seules trois formations N1 seront sélectionnées à compter de la prochaine édition. Pour assurer leur participation future au Tour de Bretagne, l’important sera donc de marquer des points tout au long de l’année, et le Tour pourrait en être une belle occasion.

 

 

Christophe Fossani, Président du Tour de Bretagne, exprime sa satisfaction quant au cru des équipes engagées et aux promesses offertes par la 56^ème édition :  

« La sélection 2023 est dans la lignée des ambitions du Tour de Bretagne et devrait offrir une course plus débridée que jamais. Cette année, la physionomie de course risque fortement d’être chamboulée, car il ne faudra plus compter sur les deux grandes écuries bretonnes qui régulaient le peloton et sur lesquelles de nombreuses équipes s’appuyaient. Il faudra être attentif dès les premiers coups de pédales pour ne pas se laisser surprendre. Cette nouvelle édition promet d’être on ne peut plus ouverte. »