
''Quand je suis ressorti avec Cherruault, j'avais dans l'idée de tout donner sans arrière-pensée. Je ne voulais rien regretter. Léo (ndlr: Léonard Cosnier, son directeur sportif) m'avait dit d'attaquer dans le final si le peloton revenait à 30 secondes. J'ai démarré, Cherruault m'a suivi et les autres se sont relevés. Nous savions que le peloton était sur nos talons et donc que ça serait ''chaud'' mais qui ne tente rien n'a rien.
On part à 15 kilomètres de l'arrivée. C'est peu dans l'absolu mais beaucoup après une journée passé à l'avant (ndlr: au total, Fabien aura parcouru environ 145 kilomètres échappé sur cette 4è étape).
Dès le début de l'étape, Côtes d'Armor a roulé très fort pour que ça sorte. Quand l'écart est arrivé à la minute, on s'est un peu calmés et on a pu récupérer. Quand le peloton a commencé à se rapprocher, on a remis en route pour montrer au peloton qu'on ne voulait pas faire de la figuration.
Comme hier, l'équipe voulait essayer de prendre la bonne échappée. Tout le monde s'y est collé. La différence, c'est qu'aujourd'hui ça a cassé plus tôt et donc c'est tombé sur moi, j'ai eu de la chance.
Les étrangers du groupe (Sörtveit et Schädlich) sautaient des relais par moment. Ca désorganisait le groupe. Je m'énerve facilement donc j'ai fait comprendre ma façon de penser à l'Allemand (ndlr: Schädlich). Je ne sais pas si ce manque de collaboration nous a coûté du temps mais moi, en tout cas, j'ai laissé de l'énergie et de la concentration dans l'histoire.''
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