Le départ est donné à 11h28 à 147 coureurs et si le rythme est très intense dès le départ, il faut attendre 50 kilomètres pour voir une échappée de 12 coureurs se développer : Andre Greipel (Omega Pharma-Lotto), Aïtor Perez (Lampre-ISD), Jonas Jorgensen et Jaroslaw Marycz (Saxo Bank), Assan Bazayev (Astana), Wesley Sulzberger (FDJ), Jurgen Van Goolen (Veranda’s Willems), Jesus Del Nero (Team NetApp), Jonathan McCarthy (Spidertech), Arturo Mora (C aja Rural), Ronan Van Zandbeek (Skil-Shimano) et Laszlo Bodrogi (Team Type 1).
Le peloton prend cette attaque au sérieux et ne laisse pas plus de trois minutes d’avance aux échappés qui abordent en tête la principale difficulté du jour, la côte de Kas (km 117) où l’équipe FDJ lance une offensive importante en tête de peloton qui explose dans l’ascension.
Le Colombien Luis Laverde (Colombia es Pasion) passe au sommet devant Riccardo Chiarini (Androni Giocattolli), Yohan Bagot (Cofidis), Assan Bazayev (Astana) et Egoitz Garcia (Caja Rural). Ils précèdent de 50 secondes un groupe de 26 coureurs comprenant Alexander Efimkin (Team Type 1), Andreï Zeits (Astana) et Thibaud Pinot (FDJ), respectivement troisième, quatrième et cinquième du classement général. Le leader Thomas Peterson (Garmin-Cervélo) et son dauphin Cameron Wurf (Liquigas-Cannondale) sont distancés et présents dans un groupe de dix coureurs pointé à 45 secondes de leurs adversaires.
Un regroupement de 30 coureurs s’effectue en tête : Greipel (Omega Pharma-Lotto), Perez (Lampre-ISD), Jorgensen et Marycz (Saxo Bank), Bazayev, Dyachenko, Renev et Zeits (Astana), Bagot, Edet et Monier (Cofidis), Casar, Mourey, Pinot, Sulzberger et Vichot (FDJ), Chiarini (Androni Giocattoli), Van Goolen (Veranda’s Willems), Bisolti et Noe (Farnese Vini), König et Huzarski (Team NetApp), McCarthy (Spidertech), Garcia et Mora (Caja Rural), Bertogliati, Bodrogi et Efimkin (Team Type 1), Laverde (Colombia es Pasion) et Palomares (Andalucia-Caja Granada).
L’écart avec le groupe Peterson se statilise à 50 secondes, l’équipier du maillot turquoise Ramonas Navardauskas effectuant un gros travail. Sous la banderole du sprint de Demre à 30 kilomètres de l’arrivée, l’écart est de 1’04’’.
Le rythme rapide est imprimé en tête par les équipes FDJ, Astana et Team Type 1 et empêche à quiconque d’attaquer sinon à 1,5 kilomètre de la ligne le Tchèque Leopold König (Team Type 1), contré par Jaroslaw Marycz (Saxo Bank) puis par Egoitz Garcia (Caja Rural) avant que tous ne soient ramenés à la raison par Andre Greipel, vainqueur à Finike comme il l’avait été en 2010.
Les vingt derniers kilomètres ont permis au premier peloton de faire le break et de repousser le groupe Peterson-Wurf à plus de deux minutes. Alexander Efimkin (29 ans) devient donc leader du Présidential Tour de Turquie avec 1’13’’ d’avance sur Andreï Zeits (Astana) et 1’33’’ sur Thibaut Pinot (FDJ).
Alessandro Petacchi conserve le maillot vert du classement par points, Luis Laverde (Colombia es Pasion) prend le maillot rouge du meilleur grimpeur et Egoitz Garcia (Caja Rural) le maillot blanc du classement par points.
Déclarations de trois premiers et du leader de l’épreuve
Andre Greipel (Omega Pharma-Lotto): “C’est une façon différente de gagner à Finike. L’an dernier j’avais enlevé un sprint massif mais cela ne change rien : je suis toujours un sprinteur. Tous les coureurs de mon équipe ont tenté de s’échapper aujourd’hui mais j’ai eu la chance d’être celui présent dans le bon coup parti après 50 kilomètres. Sur le moment, je n’étais pas si heureux d’y être parce que je me sentais fatigué puis j’ai réalisé que j’étais finalement en bonne position avec Alexander Efimkin et d’autres coureurs luttant pour le classement général. Je ne pouvais rien faire d’autre que d’attendre le sprint. Je m’attendais à des attaques dans les dix derniers kilomètres mais cela allait si vite qu’il n’était possible pour personne d’attaquer et le vent de face a rendu les choses plus difficiles encore. Avant le Tour de Turquie, j’ai observé une coupure. Je voulais gagner une étape et je suis heureux d’y être parvenu. Il y aura encore deux sprints massifs à disputer ici et je vais essayer d’être devant. »
Egoitz Garcia (Caja Rural): “Je voulais ne pas rester dans le peloton aujourd’hui et je me suis retrouvé dans le groupe de tête. J’ai bien manœuvré dans le sprint et je suis content de ma deuxième place. Andre Greipel est un grand champion, il était trop fort aujourd’hui pour que je le batte. Il est meilleur sprinteur que je ne le suis moi-même !”
Bartosz Huzarski (Team NetApp): “Quand il a attaqué dans la dernière ligne droite, j’ai essayé de suivre Andre Greipel mais il n’était pas possible de le battre. J’avais mon équipier Leopold König pour m’aider et il a fait ce qu’il fallait pour éviter un sprint en attaquant à 1,5 kilomètre de l’arrivée avec mon compatriote Jaroslaw Marycz (Saxo Bank). C’était un final très rapide. J’avais été déçu, bien sûr, de perdre le maillot turquoise que j’avais pris dans la quatrième étape mais je suis le membre d’une petite équipe et la course a été vraiment difficile. Cela fut aussi difficile pour une grosse formation comme Garmin-Cervélo qui n’a pas gardé le maillot aujourd’hui. Avec un jour en turquoise, une forte présence dans les échappées et des places d’honneur dans plusieurs étapes, le Team NetApp a d’ores et déjà réussi son Tour de Turquie.”
Alexander Efimkin (Team Type 1, maillot turquoise): “Je n’étais pas satisfait de ma troisième place au classement général hier. Mon directeur sportif Massimo Podenzana m’a dit qu’il était plus intéressant de porter le maillot turquoise que le maillot rouge du meilleur grimpeur et j’ai donc obtenu à Finike ce que nous voulions. Ce maillot turquoise me permet de remercier mes équipiers qui n’ont cessé de me soutenir, dans les bons et les mauvais moments. Laszlo Bodrogi et Rubens Bertogliati ont fait un boulot énorme en tête de course aujourd’hui et je pense que nous pouvons conserver cette première place jusqu’à la fin. Nous nous sommes vraiment bien entendus avec le Team Astana et je dois aussi remercier l’équipe FDJ dont le travail a été impressionnant. Je profite d’être le leader du Presidential Tour de Turquie pour rappeler le message de mon équipe: “Nous sommes ici pour soutenir les gens malades du diabète et pour contribuer à changer leur vie. »
Pour plus d’informations, www.tourofturkey.org
Remerciements à Gilles Le Roc'h, chef de presse du Tour de Turquie, Photos Bruno Bade / Tour de Turquie
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