
Pour la grande histoire, ils furent 800 à participer à la Première édition du Tour du Bout du Monde. Première édition, ce qui signifie qu’il y aura une deuxième dès l’an prochain. C’est parti pour, comme l’a indiqué Gurvan Musset. « C’est une belle première, nous avons déjà vu beaucoup de choses à améliorer mais les bases sont saines notamment sur le plan de la sécurité. Nous avions prévu 150 signaleurs, nous nous sommes rendu compte que nous en avions beaucoup plus. On avait les motards, les médecins, quatre ambulances. Pour nous c’était la sécurité le point le plus important. L’autre base, c’était l’accueil des coureurs et de ce côté-là aussi, ça s’est bien passé. Ils n’ont pas eu à attendre pour retirer leurs dossards. Alors, maintenant il faut grandir ». Allez, passer le cap des mille participants ne devrait pas être un objectif trop difficile à atteindre l’an prochain.
Erwann Balcon en 4 heures et 6 minutes
Pour l’Histoire, Erwann Balcon est le premier lauréat du Tour du Bout du Monde. Comme on dit, la course n’a pas trainé. Dès les premiers kilomètres les coureurs du team organisateur prirent les choses en main, ce week-end n’étant pas considéré comme une coupure, mais deux jours de préparation aux futures échéances toutes proches, l’Essor Breton puis la Coupe de France et les épreuves organisées par le club fin juin. Seuls Matthieu Jeannes et William Philippe accompagnèrent les coureurs du club organisateur. Les 158 kilomètres ont quand même été avalés en 4 heures et 6 mn, soit 38 km/h. Vu le dénivelé, c’est quand même pas mal.
Et comme une course se termine toujours par un vainqueur, Erwann Balcon démarra dans la dernière bosse pour terminer seul. Une victoire qui le ravit, lui qui n’en compte qu’une seule à son palmarès et elle commençait à dater un peu, c’était en cadet. « L’année dernière fut une saison assez compliquée avec la découverte des courses élites en première année espoir. Cette année, j’arrive quand même à être un peu plus acteur. Comme je poursuis des études informatiques en alternance, avec des journées de 8h à 17h, il faut donc avoir la motivation pour aller rouler le soir. Malgré cela, je me suis fixé pour la fin de la saison l’objectif de terminer à l’avant des courses élites ».
La découverte du vélo sur la…Route du Rhum
Dans ce peloton de 800 coureurs, beaucoup d’anonymes, mais aussi des sportifs très connus, comme le navigateur Frank Cammas qui participe à deux ou trois cyclosportives par an. « Je les fais le plus souvent en montagne. Ici il y avait aussi des montagnes, mais elles étaient un peu courtes et il faut les monter en force, c’est un peu moins mon truc. Mais j’ai aperçu un paysage magnifique, même si nous n’avions pas trop le temps de l’admirer ». S’il n’avait pas eu le pied marin, le navigateur aurait sans doute pu prétendre à une petite carrière sur un vélo. Il finit 40e. « Je n’aurais pas pu faire mieux ! » Des qualités qu’il découvre sur le tard. « J’avais fait monter un vélo sur mon bateau lorsque j’ai gagné la Route du rhum et le constructeur m’a offert un vélo de route. Je me suis mis à bien m’entrainer avec des gars d’ici et je me suis ensuite inscrit plusieurs fois à l’étape du Tour. Ce qui me donnait des objectifs dans la saison ». Dans ce peloton chacun des 800 coureurs a, il est vrai, une histoire particulière avec son vélo.
ALR.
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