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Sportbreizh, pour le dynamisme du vélo breton
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          • Dix jours après l’ultime étape du Tour de France, trois jours après la course en ligne des championnats du monde, la Flèche Wallonne joue cette année dans la catégorie des classiques d’automne. Si le maître des lieux, Julian Alaphilippe, a choisi d’étrenner son tout nouveau maillot arc-en-ciel dimanche prochain à Liège, les candidats seront nombreux pour lui succéder. Le vainqueur du Tour de France Tadej Pogacar fera partie des hommes à suivre, tout comme Richie Porte qui l’accompagnait sur le podium des Champs-Elysées (3e). Madouas, Barguil Bonnamour et Hardy seront les Bretons au départ de cette légende. Chez les dames, Cordon Ragot, Lévénez, Laurance, Demay et Abgrall tenteront également leur chance.
          • Tout savoir sur la Flèche Wallonne 2020
          • Nouveau venu pour le défi du Mur de Huy, Marc Hirschi a prouvé sur le Tour et aux Mondiaux qu’il est lui aussi en mesure de briller en dépit de son jeune âge. Les places seront chères pour monter sur le podium, où l’on peut attendre par exemple Dani Martinez, Michal Kwiatkowski, Mikel Landa, Lennard Kämna, Dan Martin, Warren Barguil ou encore Tom Dumoulin.


            JEAN-MICHEL MONIN : « IL N’Y A PAS DE MYSTÈRE DANS LE MUR »

            Pour sa 84e édition, la Flèche Wallonne prendra le départ de la commune d’Herve, située à une quinzaine de kilomètres à l’est de Liège. Le peloton s’engagera donc dans une traversée de la campagne wallonne en direction de Huy, où un circuit final d’une trentaine de kilomètres, légèrement remanié par rapport à l’année dernière, sera emprunté à trois reprises. La côte du chemin des Gueuses fait en effet son apparition sur le parcours en remplacement de la côte de Cherave, inutilisable en raison de travaux de voierie. Mais selon Jean-Michel Monin, en charge du parcours de la Flèche Wallonne, cette ascension de 1,8 km à une pente moyenne de 6,5 % remplira le même rôle avant l’explication finale : « C’est une route que nous avions l’habitude d’emprunter en descente, mais cette fois-ci nous avons fait une petit crochet afin de pouvoir la positionner comme un élément de sélection, à franchir pour la dernière fois à 10 km de l’arrivée. L’idée, ce n’est pas d’en faire un tremplin pour des attaquants, mais plutôt de réduire la taille du groupe qui se présentera au pied du Mur. Bien qu’elle soit un peu moins dure que Cherave, elle aura une fonction d’usure, c’est une côte qui élimine des équipiers, mais normalement les leaders seront bien là pour le dernier kilomètre. Et ensuite, il n’y a pas de mystère dans le Mur, c’est toujours le plus fort du jour qui gagne ».

            HIRSCHI, UN DÉBUTANT HORS-NORMES

            Il n’est aisé pour personne de dompter le Mur de Huy, et encore moins pour une première rencontre. Pour autant, le jeune champion suisse a habitué à surprendre son monde cet été, en remportant à 22 ans une étape du Tour de France à sa première participation, puis en s’invitant sur le podium des championnats du monde le week-end dernier. Il n’y a donc pas de complexe à cultiver selon son directeur sportif chez Sunweb Michael Elijzen, interrogé à la veille de la course : « Je pense qu’un Top 5 est un objectif réaliste pour Marc, qui peut même se hisser sur le podium s’il est dans un grand jour. C’est l’un des meilleurs du monde sur ce genre de montées très courtes et raides comme à Huy. Il y a de nombreux favoris qui sortent du Tour de France, comme Tadej Pogacar et Michal Kwiatkowski, mais je ne pense pas que le scénario habituel sera perturbé. Toutes les équipes essaient de placer leur leader pour attaquer au meilleur moment dans le Mur de Huy. Nous verrons peut-être un peu plus d’offensives que d’habitude dans les derniers kilomètres ».

            LANDA, TEUNS ET POELS POUR TROUBLER LE JEU

            Bahrain-McLaren fait partie des formations capables de brouiller les pistes, en alignant dans son effectif trois coureurs susceptibles de tenir un rôle de tout premier plan dans le Mur de Huy. Le directeur sportif de l’équipe Xavier Florencio, interrogé à la veille de la course, tente en tout cas de dissimuler ses plans en faveur de Mikel Landa, 4e du Tour de France, de Dylan Teuns, 3e de la Flèche en 2017 ou encore de Wout Poels, 4e en 2016 : « Nous ne savons pas encore quelle carte nous allons utiliser. Nos têtes d’affiche sont Mikel Landa, qui est en super forme et Dylan Teuns, dont nous ne connaissons pas avec précision l’état de forme. Il a fait une bonne course à Tirreno-Adriatico, et la Flèche Wallonne correspond parfaitement à ses aptitudes. Il est difficile de dire quelles équipes vont contrôler la course et ça peut être un peu différent de d’habitude. Je ne suis pas sûr qu’il y aura un peloton fourni en arrivant à Huy ».

            DUMOULIN, LE RETOUR

            Il n’a rien à envier à personne en termes de puissance, mais les jambes de Tom Dumoulin ont surtout l’habitude d’exprimer pleinement leur potentiel sur les routes planes qu’il avale à grande vitesse en contre-la-montre. Le Néerlandais s’est aventuré sur la Flèche Wallonne en 2014, signant au sommet du Mur de Huy une 21e place à laquelle il n’avait pas donné de suite jusqu’ici. Son directeur sportif Franz Maassen vise surtout pour son leader la Doyenne en fin de semaine : « Nous ne savons pas exactement quel rôle peut jouer Tom Dumoulin demain, il faudra voir s’il a bien récupéré des Mondiaux. Sinon, ce sera comme une course d’entraînement en vue de Liège-Bastogne-Liège dimanche prochain. Je pense que la course se jouera comme d’habitude sur un sprint en côte, même si de nombreux coureurs sont fatigués par le Tour de France et les Mondiaux ».

            Les partants

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