Valentin Madouas a su rebondir

Valentin Madouas n’a jamais connu une saison sans succès mais il pensait que sa première année chez les pros allait demeurer vierge. Ce jeudi, au prix d’un effort de poursuiteur, il s’impose sur le fil devant la meute des sprinters. Retour sur cette folle journée sur Paris-Bourges avec le Brestois.

 

Vous-vous  êtes glissé dans une échappée à 60 kms de l’arrivée, pensiez-vous aller au bout avec vos compagnons ?

 « Quand on se retrouve devant c’est pour aller jusqu’au bout ! Sur le final, le peloton revenait sur notre groupe, j’ai tenté le  coup à 1500 mètres de l’arrivée, je n’avais à rien perdre et si cela ne marchait pas, tant pis pour moi. »

Votre déception des championnats du monde Espoirs est effacée ?

« Oui, ma déception est effacée, j’étais très déçu en début de semaine et je ne savais pas où je pouvais en être. Mais cela restera la grosse déception de ma saison, je ne comprends toujours pas comment je n’ai pas pu être bien ce jour-là, j’avais tout fait à la perfection, le travail paye aujourd’hui au lieu de la semaine dernière, c’est comme ça mais je suis content de cette victoire. »

Vous êtes un homme de caractère,  vous avez une  faculté à vite rebondir ?

« J’essaye de passer à autre chose rapidement, même  si ça a été compliqué ses derniers jours, j’ai su me remobiliser et j’ai remporté cette épreuve, je suis content de cette victoire. »

Paris-Tours  sera votre  dernière épreuve de la saison ?

« Je terminerai ma saison à l’issue de cette épreuve car j’entame un stage dans le cadre de ma 4 ème année d’étude d’ingénieur. Je vais intégrer à l’université de Rennes 2 le  laboratoire M2S "Mouvement, Sport, Santé" qui a pour objet l’étude l’activité physique dans son ensemble. Il en étudie les mécanismes et les effets de l'activité physique à l’aide des outils et des méthodes nées de la physiologie, de la biologie moléculaire et de la biomécanique. C’est un domaine fort intéressant. »