Warren Barguil : en progrès constant !

3e au classement du meilleur jeune et régulièrement à l’attaque sur le Dauphiné, Warren Barguil confirme sa bonne première saison chez les pros. l’Hennebontais se dit satisfait de son acclimatation réussie. Désormais se profilent les championnats de France : à la maison et en forme... De quoi nourrir quelques ambitions...

Warren, quel est votre bilan du Dauphiné ?

"Plutôt bon : j’ai été présent dès les premières étapes. J’ai réussi à bien récupérer entre le Tour de Bavière et le Dauphiné. Je n’ai pas eu forcément trop de chance avec la chute que j’ai prise lors de la septième étape. Ça m’a un peu handicapé mais je me suis battu jusqu’au bout. Réussir à être à l’attaque le dimanche lors de la huitième et dernière étape prouve que j’ai bien récupéré et c’est bon signe pour la suite."

Ça doit faire plaisir de se confronter aux meilleurs et d’être à l’avant ?

"Oui parce qu’en début d’année j’étais avec eux mais je n’arrivais pas trop à les suivre. C’était normal, il fallait que la transition se fasse. Je sens qu’elle est effectuée maintenant. Je me souviens qu’au Tour Du Pays Basque, lorsque ça roulait fort avec la Sky, je n’arrivais pas à suivre et maintenant j’arrive à suivre le rythme qui est imposé. C’est vraiment positif."

Quelle va être votre condition pour les championnats de France ?

"J’essaye de récupérer d’une partie de la chute mais c’est toujours motivant d’être à la maison. Je n’ai pas encore reconnu le circuit. Je voulais y aller cette semaine puis finalement il y a un risque que les conditions changent dans le ribin s’il pleut ou pas. Il vaut mieux le repérer au dernier moment quand il fera sec. Ça ne sera pas la même la même physionomie de course si le ribin est mouillé donc j’attends vraiment le dernier moment pour le reconnaître. Voir vraiment ce que ça va donner en course.

J’espère que ma condition sera optimum pour le championnat à la maison. Il y a beaucoup d’équipes avec beaucoup de coureurs au départ. Nous sommes un peu en sous-effectif mais nous avons une belle carte à jouer. Je pense que ça va se faire à la pédale. Nous espérons faire quelque chose avec l’équipe."

Que vous inspirent ces championnats à la maison ?

"C’est très plaisant d’avoir les championnats à la maison. Ce n’est pas le championnat de France de Saint-Brieuc en 2009 qui m’aurait plus convenu mais un championnat, c’est toujours difficile. Il y a 230 kilomètres. C’est un peu plus de cinq heures sur le vélo. Ça se passe à la maison donc forcément, ça booste un peu plus."

 

Propos recueillis par Pierre Le Corfec