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Sportbreizh, pour le dynamisme du vélo breton
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          • Gurvan MUSSET
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          • Le 13/11/2019
          • Allez Poupou !

          • Allez Poupou !
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            Notre photo: Poupou en jaune sur le podium du Tour 2019.

             

            Ils sont très rares ces champions populaires qui mobilisent encore les foules, si longtemps après la fin de leur carrière ! Qui sont des emblèmes, des symboles... Cherchez les autres exemples et vous n'en trouverez guère. En cette fin d'année 2019, à l'heure où son petit fils brille sur les circuits les plus prestigieux, l'éternel second est parti.

            Nous sommes nombreux à l'avoir encouragé et à avoir opté pour le vélo à une époque où les verts de Saint-Etienne nous poussaient vers le foot ! Pour beaucoup, c'est l'un des premiers souvenirs de cyclisme sur la route du Tour. Pour moi, c'était à la fin juin 1974... Trois ans avant la fin de sa carrière, la caravane du Tour était partie de Brest pour rejoindre Saint-Pol-de-Léon. Dans la bosse de Lannédern, les coureurs étaient passés bien trop vite mais, par chance, je n'avais vu que lui : Poupou et son maillot gan. Ce maillot bleu, j'en ai rêvé et -ça semble un peu "couillon"- ce passage de Poupou fut le déclencheur d'une véritable passion !

            Poulidor, c'était (c'est et ce sera toujours) un monument du sport français. Et ne dites surtout pas qu'il n'a jamais rien gagné ! Poupou, c'était un titre de champion de France, un Tour d'Espagne, sept étapes sur le Tour de France, quatre sur la Vuelta, sans oublier Milan-San Remo 1961, la Flèche wallonne 1963, Paris-Nice 1972 et 1973, le Critérium du Dauphiné libéré 1966 et 1969, le Grand Prix du Midi libre 1973, le Grand Prix des Nations 1963, le Grand Prix de Lugano 1963 et le Critérium des As 1972. L'éternel second était aussi un sacré vainqueur ! Aujourd'hui, on parlerait hélas de "loser" alors que Poupou n'était pas un perdant. Bref, un "vrai-faux" éternel second souvent malchanceux et battu par plus fort que lui, par les Merckx et Anquetil. Mais tellement populaire !

            Dans notre mémoire collective, il restera le Creusois sympa qu'on disait économe voire un peu radin, qui a réussi sa carrière, sans toutefois gagner le Tour, sans même porter le maillot jaune... Le Français à la bonne bouille et à l'accent "comme tout le monde". En fait, les Français se reconnaissaient beaucoup en lui parce qu'il était un peu comme tout le monde ! Et c'est ainsi que s'est forgée une popularité à l'étonnante longévité.

             

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