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Sportbreizh, pour le dynamisme du vélo breton
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          • Le 11/09/2013
          • La Sportbreizh : réactions

          • La Sportbreizh : réactions
          • Quelle course ! Chapeau aux coureurs qui ont offert au public un spectacle de tous les instants ! La Sportbreizh 2013 n'a connu aucun temps mort et fera date. Les réactions sont bien entendu contrastées : certains ont détesté nos sentiers, nos pavés, notre mur mais ils sont rares ! La plupart des coureurs a apprécié la qualité de cette organisation, son côté totalement atypique. Alors, oui ils en ont bavé mais oui ils reviendront ! Et ils seront de nouveau accueillis avec les mêmes égards dûs à leur courage. Les costauds ont gagné et, n'en déplaise à ceux qui ont galéré, nous retiendrons la remarque de Romain Lebreton : "Ha ben je pensais que ce serait plus dur !"

            De notre côté, nous réfléchissons déjà à 2014 et à quelques aménagements : nous gardons à l'esprit la formule "jusqu'où ne pas aller trop loin". Il fallait se lancer, c'est chose faite. Certains gwenojenn (sentiers) ne seront pas repris, quelques routes seront évitées mais l'esprit restera le même ! L'arrivée au Mont Saint-Michel de Brasparts doit devenir une classique du genre; idem pour le passage dans le mur ou sur les pavés de Daoulas... Quant aux départ et arrivées au coeur de nos bourgs, c'est l'essence même de notre épreuve : la fête au village !

            Enfin, je vous laisse découvrir le message de Franck Lécuyer... Il résume largement l'avis des coureurs !

            Rendez-vous en 2014

            Gurvan Musset

            Le message de Franck :

            "Comment définir cette course totalement atypique :
            Je dirais simplement : c'est OUF. Quelle idée de fous de nous faire passer par toutes les bosses, les murs, les ribins, de la région. Au coeur des Monts d'Arrée, tous les cyclistes ont vu cette petite chapelle qui domine au dessus du lac de BRASPART mais qui n'ont jamais eu idée d'aller escalader ce petit mont.
            Ils ont eu l'idée, merci à l'organisation de la SportBreizh pour y avoir penser, on pourra dire on l'a fait.....................
            On peut se dire que c'est simple de se rendre sur ce haut sommet de notre montagne où la vue est majestueuse.Ce n'est pas un des points les plus hauts de notre Bretagne? Qu'il est beau ce panorama vu de si haut.C'est vrai, nous les coureurs nous n'avons pas vraiment eu le temps d'apprécier ce spectacle mais les nombreux spectateurs en attendant notre arrivée"OUI".Et combien j'ai entendu dire on y reviendra , beaucoup d'entre eux.
            Mais dans la tête de ces amoureux de la petite reine que c'est-il passé; pour tracé ce parcours, c'est vrai très court ( 55 kilomètres )? Ils nous ont fait découvrir que nos routes ne sont jamais plates, ni droites mais terriblement vallonnées et sinueuses, certainement pour que les novices ou les touristes ne découvrent ces mouvements de terrain qu'au dernier moment.
            "Dénivelé" un mot qu'ils n'ont pas dans leur vocabulaire ; pour cette première demi-étape 1068 mètres de dénivelé pour 55 kilomètres de course.
            Allez pour les matheux, calculer le pourcentage moyen. C'est tout simplement énorme, vive les GPS. Ce premier tronçon nous a conduit de PLOUGASTEL DAOULAS à cette petite chapelle du Mont de Saint Michel de BRASPART où la route s'arrête devant ce lieu remplie de légende. Un parcours particulièrement technique et difficile mais d'une beauté sauvage.
            Et les coureurs dans tout çà, le peloton est parti à bloc et à la sortie de DAOULAS, c'est à dire après 7 kilomètres de course, il y avait déjà des coureurs un peu partout.
            Les meilleurs sont devant, les difficultés les freinent un peu plus que nous; les anonymes de ce peloton mais comme eux , nous sommes allés au bout de ce super circuit.
            Après cette première partie sous le soleil, je n'ai pas osé dire chaleur, nous avons été reprendre quelques forces à LOPEREC, petit bourg breton perdu au milieu des Monts d'Arrée.
            Superbe organisation, petit repas diététique et ambiance bonne enfant sur les tables et toujours la même réflexion :" ils sont fous, c'est une galère mais p........que c'est beau."Pour finir de casser le moral, une belle averse, qu'on pourrait comparer aux pluies tropicales a déversé sur ce petit village quelques litres d'eau pure. Mais rien n'arrête les bretons, je n'oserai pas affirmer qu'elle n'a fait passer l'idée chez certain de ne pas reprendre le départ........
            Mais on sait qu'ici que dans une journée on peut avoir les 4 saisons, et encore une fois ça s'est vérifié. Mais je soupçonne quelques personnes d'avoir été brûler un cierge dans la petite chapelle.
            Petite anecdote : j'ai vu et discuté avec un des traceurs du parcours qui commençait à se poser des questions sur la difficulté de ce deuxième tronçon....................je lui ai dit simplement " Ne t'inquiète pas, c'est pas toi qui pédale".Le matin, un seul ribin emprunté, juste pour mettre en appétit mais sur cette deuxième partie nous avons droit à 5 portions de " Gwenojenn": Où ils ont été chercher ce nom?
            A peine le drapeau baissé et nous voilà déjà à fond, les bosses à répétitions éclatent le peloton en plusieurs groupes, et le premier ribin continue à faire encore un peu plus de dégâts et à allonger le peloton.

            Celui-ci a perdu la moitié de son effectif avant d'emprunter ce deuxième " Gwenojenn " long de plus de 3 kilomètres. Combien de coureurs ont crevés? je ne sais pas mais c'est comme sur PARIS-ROUBAIX, les portions pavés font la légende, ici les Gwenojenn feront partie des hauts lieux de cette course. Des bosses et encore des bosses. Toute la journée il m'a semblé que j'ai passé plus de temps debout sur les pédales qu'assis. Merci encore à nos anciens champions qui se sont dit qu'un mur à 18% serait pas mal pour finir de classer cette course comme la plus dure de BRETAGNE.

            Mes cuisses et mes mollets se souviendront de ce bout de route qui s'est élevé devant nous, mais nous sommes passés et sans regarder derrière nous avons laissé de nombreux coureurs qui y ont laissé leur dernière force et avons continué notre route vers PLOUGASTEL. Pas un mètre de plat,toujours à la limite de la rupture mais toujours beaucoup de plaisir et notre arrivée sur le circuit final va pour moi devenir une véritable galère, j'ai oublié de m'alimenter et à trois tours de l'arrivée je n'ai plus aucune force et je dois me résigner à abandonner.

            Il reste en course une trentaine de coureurs, je pense qu'on doit dire " GUERRIERS". Ils se souviendront tous de cette véritable galère.Chapeau à PIOTR, ce polonais plus breton que jamais; qui a été le meilleur, quel beau vainqueur ce Guerrier.Que dire : Simplement " Vivement la saison prochaine" j'ai adoré ce délicat parcours et tant pis pour ceux qui n'ont pas aimé, c'est dans ce type de course qu'on se forge un moral de vainqueur.Demander à Warren qui vient de remporter sa deuxième étape en Espagne après avoir chuté, je suis certain qu'il l'aurait aimé cette grande course.

            J'oubliais, encore merci aux organisateurs, aux bénévoles, aux municipalités et merci aussi pour cette barquette de fraise à l'arrivée qui m'a redonné de la force.
            J'ai aimé cette course de OUF.............................YESSSS"

            Franck Lécuyer (http://lecuyerfranck.over-blog.com)

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